(Moscou) L’attaquant Valeri Nichushkin, de l’Avalanche du Colorado, a jusqu’au 16 novembre pour répondre à une allégation de dopage remontant à 2013, a fait savoir la Fédération de hockey russe (RHF).

Le directeur exécutif de la RHF, Dmitry Kurbatov, a révélé aux agences de presse russes que l’Agence mondiale antidopage (AMA) avait soulevé des questions sur un échantillon fourni par Nichushkin en 2013 et obtenu plus tard par l’AMA du laboratoire antidopage de Moscou fermé en 2019.

« Son échantillon de 2013 était stocké au laboratoire. Au cours du processus de réanalyse des résultats en janvier et février 2019, une substance interdite a été trouvée et cette affaire a été ouverte. Il n’y a pas encore de décision et rien n’a été éclairci », a précisé Kurbatov dans des commentaires rapportés par l’agence de presse Tass.

Un message envoyé à l’agent de Nichuskin la semaine dernière n’a pas obtenu de réponse. Toute suspension pour dopage serait imposée par la Fédération internationale de hockey sur glace et n’affecterait pas sa participation aux activités de la LNH.

L’AMA a précédemment accusé la Russie d’avoir mis en œuvre un programme de dopage et de dissimulation articulé autour du laboratoire qui n’a pas signalé des résultats positifs pour certains athlètes russes. À la suite d’années de conflits liés au dopage, les Russes étaient identifiés sous le nom d’athlètes olympiques de Russie aux Jeux olympiques d’hiver de 2018 à PyeongChang, lorsqu’ils ont remporté la médaille d’or en hockey masculin, et seront connus sous le nom de Comité olympique russe aux Jeux olympiques d’hiver de l’année prochaine à Pékin.