Le nom de Brad Aldrich n’apparaît plus sur la coupe Stanley.

Le Temple de la renommée du hockey a confirmé dans un courriel adressé à La Presse canadienne mercredi que le nom de l’ancien entraîneur vidéo des Blackhawks de Chicago, tombé en disgrâce, est maintenant couvert de X sur le trophée.

Aldrich est accusé d’avoir agressé sexuellement le joueur Kyle Beach pendant les séries en 2010.

Le propriétaire des Blackhawks, Rocky Wirtz, a écrit une lettre au président du Temple de la renommée, Lanny McDonald, la semaine dernière, dans laquelle il déclarait que la conduite d’Aldrich le disqualifiait de figurer sur la coupe et que l’équipe avait commis une erreur en soumettant son nom.

Le Temple de la renommée ne peut pas retirer un nom de la Coupe Stanley, mais peut graver une série de X pour le dissimuler.

M. McDonald s’est entretenu vendredi avec le commissaire de la LNH, Gary Bettman, et son adjoint, Bill Daly, au sujet de la lettre de M. Wirtz, selon une déclaration faite par le Temple la semaine dernière.

« Les parties conviennent que cette demande est appropriée et qu’elles poursuivront le dialogue, y compris avec les administrateurs de la coupe Stanley, sur la meilleure façon de satisfaire à cette demande », pouvait-on lire dans le communiqué.

La décision de mercredi fait suite à un rapport accablant publié la semaine dernière, qui explique en détail comment les dirigeants des Blackhawks ont mal géré les allégations contre Aldrich il y a plus de dix ans.

L’examen indépendant effectué par un cabinet d’avocats a été commandé par l’équipe en réponse à deux procès intentés contre l’équipe en rapport avec Aldrich – l’un par Beach qui allègue une agression sexuelle en 2010, et l’autre par l’ancien élève de l’école secondaire du Michigan que Aldrich a été condamné d’avoir agressé.

Le directeur général des Blackhawks Stan Bowman, le président des opérations hockey Al MacIsaac et l’entraîneur des Panthers de la Floride Joel Quenneville, qui était derrière le banc de Chicago au moment des allégations, ont tous démissionné la semaine dernière après la publication du rapport.

Le directeur général des Jets de Winnipeg, Kevin Cheveldayoff, assistant de Bowman à l’époque, a été disculpé de tout acte répréhensible par Bettman à l’issue d’une réunion la semaine dernière.