Les Canucks de Vancouver n’écartent pas la possibilité de déplacer leur camp d’entraînement aux États-Unis en raison de l’obligation de quarantaine de 14 jours du Canada imposée aux personnes qui arrivent au pays.

Le directeur général Jim Benning a précisé que l’équipe n’avait que commencé à évoquer ce scénario. Il dit avoir parlé à des collègues d’autres équipes canadiennes au sujet des règles liées à la quarantaine et comment elles pourraient les placer dans une position désavantageuse.

« C’est une sérieuse inquiétude, a dit Benning lors d’une conférence téléphonique. Nous sommes inquiets parce que nous parlons de 14 jours avant de commencer un camp d’entraînement exigeant pour participer à des matchs éliminatoires. En d’autres mots, nous demandons aux joueurs de rester à la maison et de ne pas participer aux types d’entraînement dont ils ont besoin.

Je sais que les autorités gouvernementales regardent le dossier, mais je n’aime pas ça, même si je comprends que c’est pour le bien de tous et la sécurité des gens. C’est ce qui est la véritable priorité. »

La LNH, qui a mis sa saison sur pause le 12 mars en raison de la pandémie de la COVID-19, espère passer à la phase 2 de son programme de relance tôt en juin avec l’organisation d’entraînements volontaires en petits groupes tout en respectant des règles strictes de santé et sécurité. Si tout se passe bien, la phase 3, avec la présentation de camps préparatoires, commencerait tôt en juillet. La phase 4, le retour au jeu officiel, suivrait tard en juillet ou tôt en août.

« Nous en avons discuté, a dit Benning au sujet de l’option d’organiser le camp aux États-Unis. Cependant, nous voulons attendre quelques jours de plus pour voir si la situation va changer.

Nous préférerions bien sûr pouvoir nous entraîner dans nos installations habituelles. »

Benning a dit avoir abordé le sujet avec les directeurs généraux des autres équipes canadiennes. Cependant, Kevin Cheveldayoff, des Jets de Winnipeg, et Marc Bergevin, du Canadien de Montréal, ont affirmé ne pas songer à organiser leur camp aux États-Unis, du moins pour l’instant.

« C’est quelque chose qui est hors de notre contrôle, a dit Benning. C’est une règle gouvernementale et nous allons la suivre.

Rien n’est parfait, mais nous voulons tirer le maximum de nos chances et trouver le meilleur moyen pour être prêts. »