Le Canadien de Montréal a dévoilé dimanche après-midi des mesures de soutien pour les employés touchés par la suspension des matchs de la LNH.

Ainsi, les employés admissibles à des prestations d’assurance-emploi recevront une compensation qui leur permettra de toucher 95 % du salaire prévu pour les matchs annulés. Cette cible de 95 % est le maximum permis pour qu’un travailleur puisse toucher à ses primes d’assurance-emploi.

Les employés qui ne sont pas admissibles à l’assurance-emploi recevront quant à eux 75 % de leur salaire prévu. Il s’agit ici d’employés pour qui les matchs au Centre Bell représentent un deuxième revenu, et qui sont soit retraités, soit employés ailleurs.

Ces mesures toucheront les 1200 employés à l'événement, comme les décrit-on. Il s'agit notamment des placiers, agents de sécurité et employés à la restauration. Comme l’ont notamment fait les Sabres de Buffalo, le Canadien étend aussi son programme à son club-école, le Rocket de Laval.

Le Canadien avait encore quatre matchs à disputer au Centre Bell, tandis que le Rocket avait huit matchs au calendrier à la Place Bell d'ici la fin de la saison. Au moment où les activités ont été interrompues, aucune des deux équipes n'était en position de participer aux séries. À quatre points de la dernière place y donnant accès, le Rocket avait toutefois plus de chances que le CH de poursuivre sa saison.

« Notre industrie traverse une période difficile et nos employés sont durement affectés par les récents événements. Le Club de hockey Canadien et l’organisation du Rocket tenaient à déployer les moyens nécessaires afin de contribuer à alléger l’impact de cette situation très particulière sur nos employés, que je tiens d’ailleurs à remercier sincèrement pour leur compréhension et collaboration », a déclaré Geoff Molson dans un communiqué.

Notons que les mesures annoncées s'appliquent seulement aux matchs qui sont remis, et pas aux concerts, qui sont du ressort d'evenko. Évidemment, les spectacles ont de meilleures chances d'être reportés à une date ultérieure que les matchs.

Il reste toujours cinq équipes n’ayant toujours annoncé aucune mesure, ni officiellement ni par l’entremise des médias. Il s’agit des Blue Jackets de Columbus, du Wild du Minnesota, des Sénateurs d’Ottawa, des Blues de St. Louis et des Golden Knights de Vegas.

Chez les Jets de Winnipeg, le chef de la direction Mark Chipman avait déjà dit en conférence de presse que l’équipe ne prévoyait aucune mesure d’aide.

Enfin, samedi, le Calgary Herald a révélé que les Flames de Calgary avaient informé ses employés à temps partiel qu’ils ne seraient pas payés pour les matchs qui devaient être disputés d’ici la fin de la saison.