(Boca Raton) Les directeurs généraux de la Ligue nationale de hockey ont convenu de n’apporter aucun changement au processus entourant l’emploi d’un gardien de but d’urgence.

Lors de la première journée de la rencontre des directeurs généraux de la LNH, lundi, le sujet s’est retrouvé au sommet de l’ordre du jour, dans la foulée d’un incident survenu le 22 février dernier à Toronto.

David Ayres, un chauffeur de resurfaceuse âgé de 42 ans et gérant des opérations dans un aréna à Toronto, a dû aller défendre le filet des Hurricanes de la Caroline en deuxième période après que les deux gardiens réguliers eurent subi des blessures contre les Maple Leafs. Ayres, qui a déjà été gardien lors de séances d’entraînement des Maple Leafs et de leur club-école dans la Ligue américaine, a été crédité de la victoire dans un gain de 6-3.

La règle actuellement en vigueur selon laquelle un gardien d’urgence doit être disponible dans chaque aréna est née d’un incident survenu en 2015, en Floride, qui a presque forcé un entraîneur-adjoint à enfiler l’équipement de gardien de but et sauter dans la mêlée.

« Le système est en place comme une mesure préventive, a dit Kevin Cheveldayoff, le directeur général des Jets de Winnipeg. Et le système fonctionne bien. »

Un gardien d’urgence a été nécessaire seulement deux fois dans la LNH, l’autre ayant été Scott Foster avec les Blackhawks de Chicago en 2018.

Comme le gardien d’urgence peut être appelé en renfort pour l’une ou l’autre des équipes, le meilleur choix pour le club à la maison est d’offrir la meilleure option possible.

« Ç’a alimenté les conversations, a concédé le d. g. des Golden Knights, Kelly McCrimmon, au sujet du match où Ayres est allé dans le feu de l’action. Mais je pense que tout le monde est à l’aise avec les mesures déjà en place. Ça arrive si peu souvent. »

Avant chaque saison, les équipes doivent soumettre une liste approuvée de gardiens d’urgence. Le dossier compte actuellement 136 noms.

Dans les marché ayant une longue tradition de hockey, il y a de nombreuses options chez les anciens gardiens de niveau junior ou universitaire. Qu’en est-il dans les régions au climat plus chaud ?

« Leurs bassins de candidats sont probablement plus grands qu’on le pense, a mentionné Cheveldayoff, ajoutant que les Kings de Los Angeles ont organisé des essais. Il y a eu plusieurs gars qui peuvent bien se débrouiller. »

Ayres a fait don de son bâton au Temple de la renommée du hockey la semaine dernière.

Originaire de Bowmanville en Ontario, Ayres a été interviewé une dizaine de fois et a été invité à des émissions de télé aux États-Unis comme Today et The Late Show with Stephen Colbert.

La semaine dernière, les Hurricanes ont invité Ayres et son épouse à leur match à Raleigh, en Caroline du Nord.