Il y a du hockey dans des villes bulles cet été dans la Ligue nationale, et il pourrait y en avoir encore la saison prochaine.

C’est du moins un projet qui serait à l’étude, s’il faut en croire le réseau Sportsnet, qui a rapporté lundi que la prochaine saison de hockey, qui doit commencer le 1er décembre, pourrait se dérouler dans quatre villes bulles.

Pas d’enthousiasme pour la « saison bulle » chez les joueurs

Un scénario qui ne provoque pas des élans d’enthousiasme parmi les joueurs du Canadien qui ont pris part à une visioconférence, mardi.

Une saison au complet comme ça, à mon avis, ça va être difficile que les joueurs acceptent ça.

Phillip Danault

« Je n’ai aucune idée de ce qui va se passer, ce sera à la ligue de décider. Tant qu’on peut voir nos familles ; ça, c’est le plus important », a dit Danault.

Jusqu’ici dans la LNH, le concept des villes bulles fonctionne, d'abord parce que le jeu n’a pas été arrêté une seule fois en raison de tests positifs à la COVID-19.

Le cas Tuukka Rask

Mais entre les branches, plusieurs joueurs ont remis le concept en question, et un joueur, le gardien Tuukka Rask des Bruins de Boston, a choisi de quitter la bulle de Toronto pour rejoindre sa famille.

Aux yeux de Tomas Tatar, il est encore un peu tôt pour savoir de quoi le hockey de 2020-2021 aura l’air.

« C’est un portrait qui fait peur pour le moment, mais la chose principale, c’est qu’on a du temps devant nous. C’est une question très difficile. Il faudra évaluer différents scénarios avant de décider ce qui devra être fait. On espère tous faire ce qu’on aime, et ça, c’est de jouer au hockey devant nos partisans. »

On peut seulement souhaiter le meilleur scénario possible pour tous.

Tomas Tatar

Lors d’une visioconférence avec les médias en juin, Geoff Molson, propriétaire du Canadien, avait évoqué la possibilité de commencer la prochaine saison dans un Centre Bell vide.

« C’est possible qu’on commence une saison sans partisan, ou devant 25 %, 30 % ou 40 % de la salle, avait alors reconnu Geoff Molson. On est en train de préparer des scénarios. La priorité sera la sécurité. On va y arriver. Mais je serais très surpris si on pouvait jouer devant des salles combles en commençant [la saison 2020-2021]. »

Kulak confiant

Brett Kulak a étonné bien des observateurs lors des séries éliminatoires, et maintenant, il aimerait continuer à le faire. Le défenseur de 26 ans, pourtant laissé de côté à plusieurs reprises en saison par l’entraîneur-chef Claude Julien, a connu un bon tournoi en compagnie de Jeff Petry.

« Je me sentais bien, a-t-il expliqué mardi en téléconférence. La plus grande différence, c’est l’aspect psychologique de mon jeu ; parfois, je me complique les choses pour rien lors de la saison. »

Kulak devra maintenant tenter de faire sa place avec une formation montréalaise qui misera sur plusieurs jeunes défenseurs au prochain camp d’entraînement, dont Alexander Romanov, qui pourrait bien prendre la place à la gauche de Petry.

« C’est la réalité de la LNH, il y a de la compétition dans toutes les équipes. On sera trois en compétition [avec Victor Mete], mais cette situation va permettre de faire en sorte que l’équipe sera meilleure. »