Après sa première saison comme entraîneur-chef dans la LNH, D.J. Smith, des Sénateurs, se tourne vers la campagne 2020-21, même si on ne sait pas quand elle débutera.

Smith observera également avec un vif intérêt ce qui arrivera à la loterie en vue du repêchage, le 26 juin.

Les Sénateurs étaient au 30e rang de la LNH lorsque la ligue a suspendu sa saison en lien à la pandémie, le 12 mars.

Ils possèdent la sélection de premier tour des Sharks après avoir envoyé Erik Karlsson à San Jose, en septembre 2018.

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L’entraîneur des Sénateurs d’Ottawa, DJ Smith dirigeant un exercice lors du camp d’entraînement de l’équipe le 13 septembre 2019.

Detroit a la meilleure chance de choisir en premier (18,5 %), mais les chances combinées d’Ottawa sont de 25 %.

Dans un monde parfait, ils choisiraient en premier et en deuxième et prendraient l’ailier Alexis Lafrenière, suivi du centre Quinton Byfield.

D’autres combinaisons sont plus probables, mais Smith espère vraiment qu’au moins une sélection tombera dans les trois premiers.

« Ils disent que quiconque parmi les trois premiers serait un numéro un la plupart des autres années, a dit Smith. Si vous en repêchez un d’eux, c’est génial. Si vous vous retrouvez avec deux des trois premiers, ça change tout. »

Le pire scénario pour Ottawa serait de choisir au cinquième rang ou au sixième.

Les Sénateurs ont aussi le choix de première ronde des Islanders de New York –tant qu’il ne tombe pas dans le top 3– et quatre sélections au deuxième tour.

Ils ont déjà le défenseur Thomas Chabot, l’ailier Brady Tkachuk et le centre Colin White, sans compter les autres espoirs qui cognent déjà à la porte.

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L’entraîneur des Sénateurs d’Ottawa, DJ Smith observant une pratique au camp d’entraînement de l’équipe le 13 septembre 2019.

Concernant sa première année comme entraîneur-chef dans la LNH, Smith a examiné ce qui a été fructueux, ce qui a moins fonctionné, et où il peut s’améliorer.

« Il faut s’évaluer à partir de que disent les autres. Je pense qu’ils diraient à quel point nous avons travaillé dur, a dit Smith. Nous avons joué 71 matchs. Je crois que dans 68 d’entre eux, nous avons égalé ou surpassé les efforts de l’autre équipe. »

Il admet aussi qu’il y a de la place à l’amélioration.

« Il y a probablement eu quelques fois où j’ai été un peu trop émotif après un match, a admis Smith. Le plus important est d’être plus calme dans les situations difficiles. Avec le temps, on apprend qu’il suffit de tourner la page. Je pense que je suis bon pour tourner la page le lendemain.

« Mais juste après le match, il faut parfois se calmer... »