Alex Kovalev a répondu aux nombreuses questions des partisans sur Instagram, lundi midi, sur son compte personnel.

On y a appris plein de petits fragments d’information intéressants. Des plus mondains, comme son restaurant préféré à Montréal (c’est Milos, sur l’avenue du Parc). Ou encore ses souvenirs impérissables de ses anciens coéquipiers Guillaume Latendresse et Maxim Lapierre :

Ce qui reste à Vegas reste à Vegas, donc ce qui se passe dans l’équipe reste dans l’équipe. Ils étaient de superbes personnes, ils étaient très amusants et ils avaient cet accent et cet humour. J’ai aimé les côtoyer.

Alex Kovalev, au sujet de Guillaume Latendresse et Maxim Lapierre.

PHOTO ERIC BOLTE, USA TODAY SPORTS

L’ex-joueur du Canadien Alex Kovalev avant un combat de boxe au Centre Bell en 2018.

D’autres, liés à sa carrière de 1316 matchs et 1029 points. Kovalev est par exemple revenu sur son légendaire but longs cheveux au vent, contre les Bruins de Boston :

C’était contre Zdeno Chara, j’étais furieux après lui. On avait des bagarres très rudes. J’ai eu la chance d’avoir la rondelle et je devais en tirer quelque chose.

Alex Kovalev

Ou sur les trios préférés de sa carrière (Andrei Kostitsyn et Tomas Plekanec à Montréal, Martin Straka et Robert Lang à Pittsburgh).

Bref, une discussion intéressante, au milieu de laquelle il a laissé tomber ce qui ressemblait à un projet d’avenir.

Ce serait bien un jour de revenir et de travailler pour une équipe de la LNH.

Alex Kovalev

Pour quelle équipe, à tout hasard, a posé un autre internaute curieux ?

« Je ne sais pas, je n’ai pas de préférence. Ce serait bien de travailler quelque part pour aider les plus jeunes. »

Entraîneur adjoint dans la KHL

Kovalev, rappelons-le, a fait la transition vers le mentorat il y a quelques années. À commencer par ses deux garçons, qu’il espère un jour voir dans la LNH. Il est aussi devenu en mai 2018 entraîneur adjoint avec les Kunlun Red Stars, une équipe de la KHL basée en Chine (il n’a pas pris de questions sur le coronavirus, par ailleurs). Il est responsable du développement de l’avantage numérique.

L’ancienne gloire du hockey avait également lancé qu’il aimerait aider au développement des joueurs, peut-être dans un rôle d’entraîneur d’habiletés, dans un entretien avec La Presse en janvier 2018. Donc, entraîneur d’habiletés ou entraîneur derrière le banc ?

« Ce n’est pas juste une question d’habiletés, a-t-il expliqué. Tu dois savoir être un bon joueur de hockey, voir le hockey différemment. Le maniement de rondelle c’est une chose, mais tu dois comprendre le sport et savoir comment bouger. Pour être créatif, tu dois utiliser tes coéquipiers. Il y a plusieurs aspects à apprendre, pas seulement le talent pur. »

Le Canadien

Côté Canadien, entre autres, il a parlé brièvement de la possibilité d’honorer l’ancien défenseur étoile Andrei Markov. Il croit cependant que son compatriote aurait eu besoin d’ajouter une Coupe Stanley à son palmarès pour être officiellement reconnu par l’équipe parmi ses immortels. Il est aussi resté flou sur les perspectives d’avenir du Canadien : « Ils ont des jeunes joueurs intéressants et une équipe intéressante. »

Là où Kovalev a démontré un peu plus de mordant est lorsqu’il s’est fait poser la question : « Quel est le problème avec la gestion actuelle du Canadien ?  ».

Je ne sais pas ce qui ne fonctionne pas avec la gestion. Les joueurs doivent faire le boulot. Les gestionnaires font de leur mieux, mais si les joueurs ne sont pas compétitifs ou sont fatigués, c’est de leur faute. On ne peut pas blâmer une seule personne, il y a plusieurs gens derrière la victoire.

Alex Kovalev au sujet du Canadien et de ses déboires.

Un aperçu, peut-être, du genre de mentor qu’il est devenu.

Au fait, pour ceux qui se posent la question, Kovalev a confirmé « qu’il n’était pas ami avec Darcy Tucker ». Il suffit d’une petite recherche sur YouTube pour comprendre pourquoi.