(New York) L’année 2020 a commencé sur une note déficitaire pour le gardien de but Alex Stalock, du Wild du Minnesota, qui a écopé une amende de 2000 $ pour une réaction exagérée à la suite d’un contact avec un adversaire.

La LNH en a fait l’annonce mercredi, précisant qu’il s’agissait d’une sanction supplémentaire en matière de discipline pour Stalock, en vertu de l’article 64 du livre des règlements de la ligue.

Stalock avait reçu un avertissement pour un geste du même genre lors du match du 12 octobre, contre les Penguins de Pittsburgh. Le 21 décembre, en troisième période de l’affrontement face aux Jets de Winnipeg, Stalock s’est de nouveau fait prendre en défaut à la suite d’un contact avec Mark Scheifele. Sur le jeu, l’attaquant des Jets avait écopé une punition mineure pour obstruction.

Dans un communiqué, la LNH précise que l’article 64 a pour objectif de porter une plus grande attention et pénaliser plus sévèrement les joueurs (et les équipes) qui, de façon répétitive, se laissent tomber ou exagèrent dans leurs réactions dans le but de provoquer une pénalité contre le club adverse.

Les amendes aux joueurs et aux instructeurs sont imposées de façon graduelle, à commencer par un avertissement lors de la première infraction. À la suivante, un joueur se verra infliger une amende de 2000 $. Lorsqu’une équipe se fait prendre en défaut en quatre occasions, l’entraîneur-chef devient alors passible d’une réprimande financière de 2000 $ lors de l’incident suivant.

Les amendes sont imposées par le Département des opérations hockey de la LNH, qui suit chacun des matchs, prend note de toutes les punitions pour plongeon ou pour réaction exagérée et identifie les incidents qui n’ont pas été pénalisés pendant le match mais qui, selon l’avis du Département, auraient dû l’être. Une amende est imposée une fois que le Département, après délibérations, est convaincu que le joueur mérite d’être sanctionné.

L’amende sera versée au Fonds d’aide d’urgence des joueurs.