Carey Price était de retour à l’entraînement régulier avec ses coéquipiers ce matin. Il a reçu des tirs du côté du gant attrape-rondelle, muni d’un coussin supplémentaire pour les besoins de la cause. Jordan Weal, à notre connaissance, a été le premier à s’essayer, sans conséquence.

Price, doit-on le rappeler, souffrait d’une contusion à la main gauche. Il s’est entraîné lundi dernier, mais n’était pas en uniforme pour le match en soirée contre les Maple Leafs de Toronto. Après quelques jours de repos, il est revenu sur glace hier, sans toutefois recevoir de tirs.

Price a expliqué qu’il a reçu une rondelle à l’entraînement « à un endroit malchanceux ». Aux médias, il a dit qu’il se sentait bien, mais qu’il laisserait Claude Julien annoncer s’il allait jouer ou non demain contre les Sénateurs d’Ottawa.

Et Claude Julien… n’a rien voulu confirmer.

« S’il est capable de jouer, il y a de grosses chances qu’il joue. Je sais qu’il se sent beaucoup mieux. C’est une contusion. On voulait lui donner le temps de guérir et j’avais dit qu’il y avait de grosses chances de le revoir d’ici la fin de semaine. C’est ce qu’on a vu. Il y a des chances qu’on le voie demain. »

PHOTO GRAHAM HUGHES, ARCHIVES LA PRESSE CANADIENNE

Ryan Poehling n’a pas joué depuis le match contre les Panthers de la Floride à Bathurst, le mercredi 18 septembre. Il a subi une commotion lors d’une mise en échec sévère de Dryden Hunt.

Ryan Poehling maintenant. Poehling n’a pas joué depuis le match contre les Panthers de la Floride à Bathurst, le mercredi 18 septembre. Il a subi une commotion lors d’une mise en échec sévère de Dryden Hunt. Il a tout de même terminé le match, avec brio d’ailleurs. Le diagnostic est tombé le vendredi suivant.

« Je ne me sentais pas moi-même. C’est épeurant. Ça te rend anxieux tout le temps. Ça m’a poussé à demander de l’aide. J’ai reçu l’aide dont j’avais besoin. »

Le fait qu’il ait terminé le match a évidemment fait beaucoup jaser, compte tenu de son état de santé. Poehling, lui, croit-il qu’il aurait dû être retiré du match ?

« Je fonctionnais sur l’adrénaline. Je n’avais jamais vécu de commotion cérébrale. Je ne savais pas ce que c’était. Les docteurs ne pensaient pas que j’avais un problème, d’autant plus que les reprises vidéo n’étaient pas les meilleures à Bathurst. »

Il reste maintenant à savoir s’il jouera demain. Et la réponse est… on verra. Encore. Claude Julien attend toujours le feu vert des médecins pour l’utiliser en situation de match. Maintenant, si Poehling était condamné à rater le match, Julien l’a-t-il assez vu jouer pour prendre une décision éclairée sur son avenir ?

« C’est difficile de répondre parce que je ne sais pas s’il va jouer. Mais qu’il joue ou pas, peu importe, des fois il faut que tu prennes des décisions basées sur ce que tu as. C’est hors de notre contrôle. Si le joueur est prêt et que c’est à son avantage d’être ici, il est ici, si on l’envoie dans la Ligue américaine, on prendra la décision en temps et lieu. On a un dernier match, on n’est pas certain de sa situation tant que le docteur ne nous donne pas le feu vert. S’il l’a, il y a de grosses chances qu’il joue. »

PHOTO ANDRÉ PICHETTE, ARCHIVES LA PRESSE

Claude Julien s’est aussi lancé dans un vibrant plaidoyer à la défense de Jonathan Drouin. Tout le monde sait que l’attaquant québécois connaît un camp très ordinaire et que l’entraîneur l’a inséré au sein de plusieurs trios dans l’espoir qu’il retrouve l’étincelle.

À la défense de Jonathan Drouin

Claude Julien s’est aussi lancé dans un vibrant plaidoyer à la défense de Jonathan Drouin. Tout le monde sait que l’attaquant québécois connaît un camp très ordinaire et que l’entraîneur l’a inséré au sein de plusieurs trios dans l’espoir qu’il retrouve l’étincelle.

Drouin a passé tout le camp à l’aile droite, à sa demande, mais il est maintenant de retour à l’aile gauche. Comme la saison dernière. Jesperi Kotkaniemi et Jordan Weal complètent désormais son trio.

Nul besoin de revenir sur l’incident, mais Drouin n’était vraiment pas de bonne humeur hier. Julien, lui, demande qu’on le laisse tranquille un moment.

« Il a joué quatre matchs et comme plusieurs autres, il cherche à retrouver le plus haut niveau. Faites le tour, ça arrive dans chaque équipe. On espère qu’il sera prêt quand la saison va commencer pour vrai. Ça commence avec les bons entraînements, puis le match demain. Regardez Tatar, on sait à quel point il a été bon l’année dernière. Il n’a pas trouvé son niveau. Il le sait. Les joueurs le savent. Phillip Danault, il a été excellent la saison dernière, il cherche encore le plus haut niveau. On parle de Jonathan, laissez-le tranquille. Il y a 25 joueurs sur l’équipe et il est le centre d’attraction. Kotkaniemi non plus n’a pas trouvé son jeu. Notre travail est de les aider et de les encourager. »

La formation à l’entraînement :

Tatar — Danault — Gallagher

Lehkonen — Domi — Suzuki

Drouin – Kotkaniemi – Weal

Byron — Thompson — Armia

Cousins — Poehling — Hudon

Mete – Weber

Chiarot – Petry

Kulak – Fleury

Reilly – Folin

Price

Kinkaid

Lindgren