(Saint-Louis) Lorsque les Blues de St. Louis ont acquis Ryan O’Reilly pendant la saison morte, ils ont obtenu un joueur étoile qui tente encore de faire ses preuves en séries éliminatoires.

Un profil qui correspond parfaitement avec celui des Blues, qui sont toujours à la recherche d’une première conquête de la Coupe Stanley en 52 ans.

Si aucun d’entre eux n’est encore parvenu à atteindre l’objectif ultime, à tout le moins ils s’en sont approchés.

La victoire des Blues contre les Jets de Winnipeg en six matchs au premier tour éliminatoire a été accueillie favorablement par les partisans de l’équipe, qui ont assisté à l’ascension fulgurante de leurs favoris — qui pointaient au dernier rang de leur association en janvier.

C’était également la première fois en trois participations aux séries éliminatoires qu’O’Reilly triomphait, après 10 saisons disputées avec trois équipes différentes.

« C’est un soulagement et une fébrilité indescriptibles, a-t-il mentionné. C’est formidable, surtout sachant où nous étions en début d’année, d’être parvenus à gravir les échelons après avoir travaillé d’arrache-pied comme nous l’avons fait tous ensemble. C’est excitant, parce que c’est ta principale source de motivation lorsque tu commences ton entraînement pendant l’été, et au début de la saison tu veux y participer et lutter pour la conquête de la coupe Stanley. »

O’Reilly, un Canadien âgé de 28 ans, a rarement connu du succès en avril. Ses équipes ont été évincées de la classique printanière à quatre reprises en six saisons avec l’Avalanche du Colorado, et trois fois de suite avec les Sabres de Buffalo.

O’Reilly aura maintenant l’occasion de démontrer sa polyvalence sur la plus grande scène du hockey professionnel. Les Blues entameront le deuxième tour éliminatoire à domicile contre les Stars de Dallas, jeudi soir.

« Je crois que ça s’est produit soudainement, a mentionné l’entraîneur-chef des Blues Craig Berube à propos des succès de son équipe. Ç’a pris du temps. Je crois qu’ils formaient un bon groupe à l’extérieur de la patinoire, mais nous tentions tant bien que mal de trouver cette chimie sur la patinoire. Il a fallu être patient. Et lorsqu’ils ont créé cette chimie, qu’ils ont commencé à jouer ensemble, les uns pour les autres, alors le noyau s’est soudé. »