757 750 375. Non, ce n'est pas le code pour passer directement à Mike Tyson sur votre vieille version Nintendo de Punch-Out. C'est plutôt la valeur totale en dollars des contrats accordés par Marc Bergevin depuis son embauche comme directeur général du Canadien. Le site CapFriendly, véritable bible du plafond salarial de la LNH, a lancé un nouvel outil permettant d'analyser les contrats accordés par les DG.

De Beaulieu à Fleury

Selon les données de CapFriendly, Marc Bergevin a accordé 155 contrats depuis son entrée en poste. Le défenseur Nathan Beaulieu, repêché au premier tour, a signé le premier contrat de Marc Bergevin, une entente d'entrée de trois ans, pour 925 000 $ par année. Le dernier joueur qui s'est entendu avec Bergevin : le défenseur Cale Fleury, lui aussi un contrat de recrue de trois ans, à 772 000 $ par saison. Fleury joue avec le Rocket de Laval cette saison.

Le prix de Price

Bergevin a toujours affirmé que Carey Price était son joueur de concession et ça se voit dans les contrats accordés. C'est en effet l'homme masqué qui a signé deux des trois ententes les plus lucratives attribuées par Bergevin : 39 millions pour six ans en juillet 2012, et une prolongation de 84 millions pour huit ans en 2017. Entre ces deux contrats ? Huit ans et 72 millions pour un certain P.K. Subban.

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1,2 milliard de dollars

David Poile vient en tête pour la valeur totale des contrats accordés. On estime en effet que le DG des Predators de Nashville a accordé pour 1,2 milliard de dollars d'ententes, dont 110 millions seulement à Shea Weber, en 2012. Dans les faits, ce chiffre est supérieur, puisque les données de CapFriendly avant 2012 sont incomplètes. Dans le cas de Poile, par exemple, le plus vieux contrat répertorié est celui de quatre ans signé par Kimmo Timonen en 2003, mais il est arrivé en poste six ans plus tôt.

Photo Olivier Jean, archives La Presse

Carey Price

Le milliard

Outre Poile, deux autres DG excèdent le milliard de dollars en contrats : Doug Wilson, des Sharks de San Jose, et Ken Holland, des Red Wings de Detroit. Comme Poile, Holland a décroché son emploi en 1997, mais son plus vieux contrat répertorié date de 2004. Or, on peut vous confirmer qu'avec Steve Yzerman, Sergei Fedorov, Brendan Shanahan et Nicklas Lidstrom, il a brassé de plus grosses affaires que Poile le faisait alors avec Cliff Ronning, Greg Johnson et Scott Walker. On peut avancer avec une relative certitude que Holland est celui qui a fait le plus dépenser son propriétaire.

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250 millions

Tom Rowe, éphémère DG des Panthers de la Floride, a eu le temps de flamber 250 millions sur 18 contrats pendant ses 10 mois en poste, en 2016-2017. Il s'est notamment engagé envers Aaron Ekblad (60 millions), Keith Yandle (44,4 millions), Jonathan Huberdeau (35,4 millions), Vincent Trocheck (28,5 millions) et Reilly Smith (25 millions).

Actif

Ses données sont incomplètes, mais Paul Holmgren a 102 contrats à son actif, pour une valeur totale de 826 millions. On doit notamment au DG des Flyers de Philadelphie cinq ententes de huit ans ou plus : Mike Richards, Jeff Carter, Ilya Bryzgalov, Claude Giroux et Daniel Brière. Giroux est encore avec l'équipe ; les quatre autres sont partis avant l'expiration de leur contrat.

Photo Mark Humphrey, archives Associated Press

David Poile

Prudents

À l'autre extrémité du spectre, on trouve Doug Armstrong, qui a accordé un seul contrat de huit ans (Vladimir Tarasenko). En outre, Armstrong a seulement accordé deux contrats de plus de 30 millions depuis son arrivée en poste chez les Blues de St. Louis, en 2010. Ray Shero est encore plus prudent : il n'a jamais donné plus de 25 millions dans un contrat depuis qu'il dirige les Devils du New Jersey.

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Photo Dan Hamilton, archives USA TODAY

Doug Armstrong