Le gouvernement de Doug Ford exclut les joueurs de la Ligue de hockey de l'Ontario (OHL) de la législation provinciale sur les normes d'emploi, disant vouloir assurer aux propriétaires ontariens les mêmes conditions d'exercice qu'au sein des équipes de hockey junior majeur d'autres provinces, dont la Colombie-Britannique, le Manitoba et le Québec.

La décision annoncée jeudi maintient le statut des 425 joueurs de la ligue en tant qu'athlètes amateurs et les empêche de devenir des employés régis par la Loi sur les normes d'emploi.

Le gouvernement provincial a qualifié d'« inutile » l'application de la loi aux joueurs de l'OHL et a déclaré qu'il protégeait ainsi « l'avenir à long terme des équipes locales de hockey junior ».

Le gouvernement de l'Ontario a fait valoir que les joueurs « resteront protégés en vertu de lois comme la Loi sur la santé et la sécurité au travail ».

La Ligue canadienne de hockey - l'organisation mère de l'OHL, ainsi que de la Ligue de hockey de l'Ouest et de la Ligue de hockey junior majeur du Québec - est actuellement aux prises avec une action collective en justice de 180 millions, déposée en 2014 par Charney Lawyers, de Toronto. La poursuite au nom de tous les joueurs actuels et de nombreux anciens joueurs cherche à obtenir des salaires impayés, la rémunération des heures supplémentaires, des congés payés et des vacances.

La ligue canadienne a salué la décision du gouvernement de l'Ontario, jeudi, affirmant qu'elle pourrait s'attarder à son rôle le plus important, soit d'offrir aux 425 joueurs « la meilleure expérience sur la glace et hors glace, caractérisée par notre programme de bourses ».

« Notre gouvernement est fier de passer à l'action en éliminant les formalités administratives afin de clarifier les règles et de s'assurer que l'OHL pourra continuer à entraîner des joueurs et à mettre en valeur ce sport passionnant », a affirmé par communiqué le premier ministre Doug Ford.