Une porte semble s'être ouverte de nouveau quant aux discussions concernant le nouvel amphithéâtre des Flames de Calgary, alors que la ville et l'équipe ont rétabli le contact.

Le comité mis sur pied par le conseil municipal de Calgary dans le but de ramener les deux parties à la table des négociations et le Calgary Sport and Entertainment (CSEC) ont échangé quelques lettres qualifiées de cordiales, selon le président du comité.

Le conseiller Jeff Davison a affirmé que les Flames avaient répondu à une lettre envoyée par le comité. Selon lui, le ton de la réponse était plutôt réservé, mais la possibilité d'une éventuelle discussion entre les deux parties n'a pas été réfutée.

Les Flames avaient rompu les pourparlers en septembre dernier, au même moment qu'une élection municipale se mettait en branle, qualifiant les discussions de «non productives».

Le maire de Calgary, Naheed Nenshi avait entamé sa campagne de réélection en parlant d'un nouvel aréna, dans le cadre de sa vision de l'est du centre-ville.

La ville et l'équipe de hockey avaient déclaré publiquement qu'elles étaient prêtes à payer pour la construction d'un nouvel amphithéâtre avant qu'un long silence engorge le dossier.

Le CSEC, qui détient également l'équipe de football canadienne les Stampeders de Calgary, les Hitmen de la Ligue de hockey l'Ouest et les Roughnecks, une équipe de la National Lacrosse League, avait offert au départ d'investir 275 millions $ dans le nouvel amphithéâtre de 500 millions $, qui serait construit tout juste au nord du Saddledome, et avait suggéré que la ville pourrait investir les 225 millions restants avec la taxe de revitalisation urbaine.

La ville avait quant à elle proposé que les trois parties divisent la facture en trois parties égales de 185 millions pour un aréna d'une valeur de 555 millions. Dans ce cas, la troisième partie serait payée avec une surtaxe imposée sur tous les billets vendus.

Nenshi, qui a voté en faveur de la création d'un comité afin de faire avancer les pourparlers, a déclaré qu'il serait difficile de le convaincre et de convaincre le conseil municipal et les résidents de Calgary de mettre «davantage d'argent public sur la table».