Le défenseur étoile des Penguins de Pittsburgh Kristopher Letang a reçu le feu vert des médecins pour encaisser des mises en échec, à l'aube de l'ouverture du camp d'entraînement vendredi.

Letang, qui a subi une intervention chirurgicale au cou le 13 avril afin de réparer une hernie discale, a déclaré qu'il se sentait bien mardi, mais qu'il continuait à prendre sa rééducation un jour à la fois. Il espère pouvoir être en uniforme lorsque les doubles champions en titre de la Coupe Stanley entameront leur saison régulière contre les Blues de St. Louis le 4 octobre.

«La santé est bonne, a-t-il confié. Je me suis entraîné tout l'été. J'étais limité au départ, mais j'ai reçu le fer vert pour recommencer à courir et patiner autour du 5 juillet. Un été assez chargé... Je vais prendre une journée à la fois. J'ai reçu le feu vert pour encaisser des mises en échec et patiner avec l'équipe. Nous verrons comment ça ira lors des premiers jours, et ensuite nous augmenterons la charge de travail.»

En dépit des nombreuses blessures, Letang a marqué cinq buts et amassé 29 mentions d'aide en 41 rencontres la saison dernière. Pendant la campagne, l'entraîneur-chef Mike Sullivan a déclaré qu'il aimerait que Letang modifie son jeu afin d'éviter les contacts inutiles.

S'il n'en tient qu'à Letang, rien ne changera. Il prévoit de nouveau jouer plus de 25 minutes par rencontre en 2017-18.

Le hockeyeur originaire de Sainte-Julie n'a pas joué depuis le 2 février, alors qu'il avait obtenu une mention d'assistance et affiché un temps de jeu de 28:49 contre les Hurricanes de la Caroline.

Les Penguins avaient annoncé le 5 avril que Letang raterait de quatre à six mois d'activités à cause d'une opération au cou. L'intervention chirurgicale fut un succès, bien qu'elle ait effrayé le principal intéressé.

«Quand je me suis réveillé, j'ai eu peur, a admis Letang. Je ne mentirai pas. Les deux premières semaines ont été très difficiles. Beaucoup de choses m'ont traversé l'esprit, mais après ça, j'ai repris confiance. Quand les gars jouaient, j'étais en mesure de m'entraîner, de faire de petites choses. C'est là que j'ai repris confiance, car je savais que je retrouverais la santé.»