Matt Murray et Pekka Rinne alternent les hauts et les bas. La finale de la Coupe Stanley en est une de montagnes russes pour les gardiens partants des Penguins et des Predators.

Murray a repris le dessus jeudi, bloquant 24 tirs et signant le jeu blanc dans la victoire de 6-0 plaçant Pittsburgh aux commandes de la série, 3-2. Dans l'histoire des Penguins, il a ainsi rejoint Tom Barrasso avec sept gains en carrière en finale.

Rinne a été remplacé à compter du deuxième vingt, ayant flanché trois fois en neuf tirs.

«Nous pouvons mieux faire devant son filet, a dit l'entraîneur des Predators, Peter Laviolette. Je ne pense pas nécessairement qu'il a accordé de mauvais buts.»

Il reste que le Finlandais a bien des ennuis au PPG Paints Arena, où on l'a déjoué 11 fois en 45 tirs, depuis le début de la ronde ultime.

Rinne a toutefois brillé lors des deux gains des siens à Nashville, ne laissant passer que 50 rondelles sur 52.

Choix de huitième ronde du club en 2004, Rinne excelle à la maison lors des présentes séries (9-1), mais ce n'est pas du tout la même histoire à l'étranger (5-6).

Laviolette continue de soutenir celui qui est une des grandes raisons pourquoi les Preds sont en finale, mais il faudra un retour au Rinne des beaux jours pour espérer un septième match contre les Penguins.

Quant à l'entraîneur des Penguins Mike Sullivan, sa confiance envers Murray s'est vu justifiée jeudi. En carrière en séries, l'athlète de Thunder Bay affiche un rendement exemplaire de 8-1 après avoir subi une défaite.

«Matt connait ses forces et il sait ce qu'il doit faire pour nous aider à gagner, a dit Sullivan. Il croit en lui-même et nous aussi. Il a été brillant (jeudi), et nous croyons pouvoir nous fier à lui pour les gros arrêts. C'est ce que montre sa feuille de route avec nous.»