Les Predators de Nashville auront du renfort en vue du 5e match de la finale, ce soir à Pittsburgh, puisque Colin Wilson effectuera un retour au jeu. L'ailier de 27 ans a raté les quatre premiers matchs de la finale en raison d'une blessure dont la nature n'a pas été divulguée mais il a patiné en compagnie de Frédérick Gaudreau et de Harry Zolnierczyk à l'entraînement matinal, et a participé à la séance d'échauffement.

Pierre-Alexandre Parenteau sera laissé de côté.

Il y aura deux Wilson de plus dans ce match puisque du côté des Penguins, Scott Wilson prendra la place de Josh Archibald. Ce sera le seul changement du côté des locaux.

Colin Wilson est un ancien choix de 1ère ronde des Predators en 2008 qui a récolté 12 buts et 35 points en 70 matchs cette saison en plus d'ajouter quatre points en 12 matchs éliminatoires.

Les Predators savent que le moment est venu d'arracher une victoire aux Penguins de Pittsburgh au PPG Paints Arena.

«On aborde le match de ce soir avec le couteau entre les dents», a illustré Gaudreau qui a vu l'hôtel de ville de Bromont - là où il a grandi - hisser un drapeau aux couleurs des Predators en guise d'encouragement pour lui.

Les deux équipes ont remporté leurs deux premiers matchs de la série à domicile et les Penguins ont gagné leurs cinq plus récents affrontements à domicile. Dans ce qui est devenu une courte série 2-de-3, les Penguins bénéficient encore de l'avantage de la patinoire.

«On a un niveau de confiance par rapport à notre jeu à domicile qui a été là durant toute la saison, a reconnu l'ailier Carl Hagelin. On dirait qu'on trouve toujours le moyen d'élever notre jeu d'un cran et on espère que ce sera le cas encore ce soir.»

Les Penguins ont eu de bonnes chances de marquer en dépit de leur revers lors du 4e match, et les Predators doivent trouver une façon de limiter les nombreux surnombres - et mêmes les échappées - dont les Penguins ont profité.

«On essaie de jouer un style agressif et dès que les cinq joueurs n'appliquent pas le système comme il faut nous devenons vulnérables aux surnombres, a expliqué le défenseur Roman Josi. Leur jeu de transition est très rapide et ils ont plusieurs attaquants qui ont de la vitesse et qui vont vouloir en profiter.»

Les plus désespérés l'emporteront 

Qui amorcera ce match en ayant le plus le vent dans le dos : l'équipe qui vient de remporter deux rencontres ou celle qui est heureuse de retrouver un amphithéâtre où elle a du succès?

Aux yeux de Peter Laviolette, c'est l'équipe la plus désespérée qui sera à surveiller. Encore faut-il savoir de qui il s'agit.

«Entre une équipe qui a le momentum et une autre qui est désespérée, l'équipe la plus redoutable est celle qui est désespérée, a-t-il mentionné. La série est égale 2-2 et je ne sais pas où l'on se situe en ce moment. (Les Penguins) ont encore l'avantage de la glace. Nous devrions être un peu plus l'équipe désespérée dans la mesure où on sait qu'il nous faut absolument gagner un match sur la route en plus d'un autre à domicile...»

Déjà que la croyance est largement répandue à l'effet que le «momentum» en faveur d'une équipe ne se transpose pas d'un match à l'autre, le répit dont profitent désormais les deux équipes entre deux matchs remet tout le monde sur un pied d'égalité.

Il y a désormais trois jours entre chaque match, ce qui permet non seulement aux joueurs d'offrir un rendement de plus haut niveau, mais aussi aux entraîneurs d'avoir encore plus souvent recours à leurs meilleurs effectifs, sachant qu'ils auront ensuite plus de temps pour récupérer.

«Je ne sais pas si le monde peut comprendre à quel point 24 heures de plus de repos peuvent faire une énorme différence, a indiqué le défenseur Mattias Ekholm. C'est énorme le bienfait que ça peut faire pour le corps. Ça permet de rehausser le niveau de jeu et sa vitesse aussi.»

La mise en jeu initiale aura lieu à 20h20.