Le Canadien n'a pas mis la main sur un attaquant de premier plan aujourd'hui, et la raison est fort simple, selon Marc Bergevin: les prix du marché étaient trop élevés.

C'est ce que le directeur général du Canadien a fait savoir à Brossard, en fin d'après-midi, au terme de la date limite des transactions dans la LNH. Une journée où Bergevin s'est avéré très actif, mais sans jamais parvenir à ajouter un attaquant de talent à sa formation.

«On a cherché à s'améliorer, mais comme on l'a vu, ça n'a pas beaucoup bougé à travers la Ligue nationale, pas seulement à Montréal», a-t-il tenu à faire remarquer.

Ainsi, les partisans qui rêvaient à l'apparition d'un marqueur de haut niveau devront plutôt se contenter des cinq joueurs de soutien que Bergevin a obtenu depuis mardi: les attaquants Steve Ott, Andreas Martinsen et Dwight King, ainsi que les défenseurs Jordie Benn et Brandon Davidson.

Rappelons que David Desharnais, Sven Andrighetto et Greg Pateryn sont ceux qui ont été échangés par le CH et qui devront aller poursuivre leur carrière ailleurs.

«On aurait aimé pouvoir ajouter du talent offensif, mais ce talent-là n'était pas disponible, a dit Bergevin. On ne peut pas obtenir quelque chose de gros sans donner quelque chose de gros, et quand on fait ça, on fait un pas de côté.»

Le DG montréalais a reconnu que ses homologues de la LNH avaient l'habitude de lui demander des espoirs de premier plan et des choix au repêchage quand il prenait le téléphone pour tenter quelque chose.

«La période de la date limite des échanges, ça permet de combler des besoins, a-t-il ajouté. C'est ce qu'on a fait, on avait besoin de joueurs avec des gros gabarits. Pour l'instant, le but, c'est les séries.»