Finalement, ce voyage en Floride qui avait bien mal commencé s'est terminé de belle façon pour le Canadien : trois points sur une possibilité de quatre, et voici que l'équipe a la chance de conclure l'année 2016 avec une 23e victoire depuis le début de la saison.

C'est le genre de scénario que Max Pacioretty accepte avec un large sourire.

« On a disputé huit périodes de jeu en Floride, et on estime avoir bien joué pendant six de ces périodes, a expliqué le capitaine du Canadien, jeudi soir à Sunrise, avant le départ vers Pittsburgh. Quand on peut arriver à faire ça, la plupart du temps, ça se traduit par deux victoires. On sait qu'on a eu un relâchement lors du match à Tampa contre le Lightning, mais on est heureux de la façon dont on a répliqué [jeudi soir] contre les Panthers. »

Ainsi donc, malgré les blessures qui ont brouillé un peu le portrait d'ensemble, malgré les doutes qui ont suivi quelques performances douteuses en décembre, le Canadien se retrouve à Pittsburgh, ce soir, pour y conclure l'année face à des Penguins qui sont champions en titre... et face à des Penguins qui n'ont que deux victoires de plus au compteur que les visiteurs.

VAGUE DE DOUTES

Les doutes en question se sont manifestés plus récemment, vraisemblablement parce que le Canadien n'a pu faire mieux que quatre victoires en temps réglementaire lors des 13 matchs qu'il a dû disputer en décembre jusqu'ici. La fiche du club montréalais depuis le début du mois (6-4-3) n'est sans doute pas étrangère à cette récente vague d'inquiétudes.

Mais s'il y a des sceptiques, Max Pacioretty jure qu'ils ne se trouvent pas dans le vestiaire montréalais, où personne ne craint un effondrement semblable à celui, bien documenté, de la saison dernière.

À ce chapitre, le rendez-vous de ce soir à Pittsburgh fait déjà office de match baromètre.

Les Penguins viennent d'en gagner trois de suite et ils ont subi une seule défaite en temps réglementaire à leurs 10 derniers matchs. Par ailleurs, léger détail à ne pas négliger : ils ne perdent à peu près pas sur leur propre glace, comme en témoigne leur fiche de 16-2-2 devant leurs fidèles.

Le défi sera de taille, à n'en point douter.

« Les Penguins ont un style de jeu qui est similaire au nôtre, a ajouté Pacioretty. Ils se déplacent rapidement sur la glace et ils transportent bien la rondelle grâce à leur jeu de transition. Ils font bien circuler la rondelle comme on le fait aussi. Alors, on s'attend à un match au rythme rapide, mais on ne veut pas non plus échanger coup pour coup avec eux. Ils ont quelques-uns des meilleurs attaquants de la ligue, on ne peut pas s'embarquer dans un festival offensif avec eux. »

AU TOUR DE CARR ?

Avec son but de jeudi soir à Sunrise, Brendan Gallagher a mis fin à une sécheresse de 13 matchs sans un seul but. Gallagher ayant freiné cette mauvaise série, le prochain attaquant le plus en panne de l'équipe se nomme Daniel Carr : il a marqué un seul but, qui remonte déjà au... 10 novembre. Torrey Mitchell est lui aussi dans une mauvaise passe, n'ayant pas marqué à ses neuf derniers matchs.

UN NOUVEL AN CÉLÉBRÉ DANS L'AVION

À moins que les plans de voyage ne changent, les membres du Canadien vont célébrer le Nouvel An à bord du vol nolisé de l'équipe, qui doit quitter Pittsburgh tout de suite après le match de ce soir. L'équipe va donc rentrer à Montréal avant de repartir pour son prochain match, qui est prévu le 3 janvier à Nashville.