Dans les minutes qui ont suivi l'impressionnante victoire du Canadien contre les Ducks d'Anaheim mardi, au Centre Bell, plusieurs joueurs ont fait l'éloge du travail de Michel Therrien derrière le banc des joueurs. Tel un boomerang, les compliments leur sont revenus, gracieuseté de l'entraîneur-chef lui-même.

Au moment où l'infirmerie de l'équipe est remplie d'éléments-clé et qu'il se trouve au coeur d'une séquence de cinq matchs en huit soirs contre des rivaux de qualité, le Canadien maintient le cap. Et selon Therrien, le mérite revient aux meneurs, d'abord et avant tout.

«On est tous contents de la façon que notre équipe joue, mais je dirais que c'est le groupe de leaders que l'on a au sein de notre équipe qui facilite la tâche du groupe d'entraîneurs. On a un groupe de leaders qui est solide, qui s'assure que les choses se doivent d'être bien faites, a répondu Therrien, pendant que neuf joueurs prenaient part à une séance optionnelle d'entraînement sur la glace du Complexe sportif Bell, mercredi.

Interrogé sur la fierté qu'il pouvait tirer des éloges dont il a fait l'objet, Therrien a de nouveau fait dévier ces compliments vers ses joueurs, mais aussi ses adjoints.

«Je suis dans ma préparation, et je ne le vois pas ça comme ça, honnêtement. Je vois à m'assurer que l'équipe est préparée et que l'on joue du bon hockey. Mais comme je le disais précédemment, le groupe de leaders facilite la tâche, non pas la mienne, mais celle de tous les entraîneurs. On est un groupe et les gars qui travaillent avec moi font un boulot remarquable en ce qui a trait à la préparation. Tout le monde a ses responsabilités. On livre les messages, mais tout revient à ceux qui reçoivent les messages, et la manière dont ils vont les recevoir.»

Paul Byron, qui s'impose de plus en plus comme l'un des leaders de l'équipe, a tenu des propos semblables au sujet des leaders et de certains vétérans en particulier.

«Ce sont des professionnels, a décrit Byron, qui a relancé le Canadien en marquant le but égalisateur tard en première période face aux Ducks. Je n'ai jamais vu un gars de l'âge de "Marky" (Andrei Markov) travailler aussi fort. (Tomas) Plekanec aussi, il est toujours au gymnase. Quand tu vois des joueurs de cet âge travailler de cette façon, c'est à nous ensuite de travailler comme eux.»