Il y a maintenant 14 mois, le Canadien a réclamé un joueur que Michel Therrien ne connaissait absolument pas, même s'il avait joué à Calgary sous les ordres de Bob Hartley, peut-être le meilleur ami de l'entraîneur-chef du Tricolore. Aujourd'hui, Paul Byron est devenu un élément indispensable de la formation montréalaise.

Dans la victoire de 5-1 du Canadien face aux Ducks d'Anaheim mardi soir, Byron a relancé le Canadien en marquant tard en fin de première période, pour égaler le score. Il a ensuite participé au but victorieux de Tomas Plekanec au milieu de la deuxième période.

Byron compte maintenant 11 buts, deux de moins que Max Pacioretty, et 19 points.

«Les choses fonctionnent bien pour moi jusqu'à maintenant, a déclaré Byron. L'an dernier a été un excellent début avec le Canadien, et je voulais être meilleur cette année. J'ai passé presque tout l'été à Montréal pour améliorer mon jeu et jusqu'à maintenant, ça va très bien.»

Alors qu'il vantait l'inlassable travail de Byron, l'entraîneur-chef du Canadien a raconté une savoureuse histoire au sujet du rapide patineur, en réponse à une question qui lui avait été posée en anglais.

«Lorsque nous avons mis la main sur "Pauly", "Berg" (Marc Bergevin) n'était pas dans l'entourage de l'équipe. Je l'ai appelé et je lui ai dit que je pensais que nous avions choisi le mauvais joueur! Quand tu le vois la première fois, il est petit», a lancé Therrien, suscitant le rire généralisé dans la salle de conférence de presse.

«C'est en quelque sorte devenu une blague à l'interne.»

Aujourd'hui, Therrien ne peut pas être plus heureux de compter sur Byron.

«Il joue avec beaucoup de confiance. Sa rapidité lui procure des chances de marquer. On peut le mettre dans différentes situations. Là, il nous manque des joueurs et il a la chance de jouer en avantage numérique, encore une fois il fait un excellent travail. Tu lui demandes de remplir n'importe quel rôle et il va le faire avec beaucoup de fierté.»

Malgré sa petite taille, Byron ne craint nullement de s'aventurer dans les zones payantes.

«On connaît tous son éthique de travail, mais c'est son attitude qui fait qu'il est capable de bien compétitionner. C'est un bel exemple aussi pour les jeunes joueurs. Tu n'as pas besoin de mesure six pieds trois ou six pieds quatre pour jouer gros. Paul joue gros, et il n'est pas gros. Il est un compétiteur.»