Alexander Radulov n'a peut-être qu'un seul point à sa fiche à ses quatre premiers matchs - son but marqué mardi contre les Penguins de Pittsburgh - mais il faut regarder au-delà des statistiques pour mesurer sa contribution.

Car l'ajout d'un véritable ailier top 6 au sein du deuxième trio permet cette année au Canadien de répartir sa menace offensive et de ne plus être l'équipe d'un seul trio, comme ça pouvait être le cas dans le passé.

«On veut diversifier un peu notre attaque et c'est l'une des raisons pour lesquelles je crois autant aux trios qu'on a mis en place, a soutenu Michel Therrien, vendredi. Radulov génère beaucoup d'attention à l'endroit de son trio.»

Certains voudraient peut-être voir Radulov être employé aux côtés d'Alex Galchenyuk plutôt que de poursuivre l'expérience avec Tomas Plekanec. D'autant plus que Brendan Gallagher a démontré par le passé qu'il était en mesure de produire avec à peu près n'importe quel trio.

Mais Therrien veut visiblement éviter de trop mettre ses oeufs dans le même panier.

«Les équipes vont toujours se concentrer davantage sur le premier trio adverse, a convenu l'entraîneur-chef, mais on a besoin d'équilibre au sein de chaque trio et c'est ce qu'on est en mesure d'opposer à nos adversaires en ce moment.»

Therrien se dit ravi par l'attitude de Radulov depuis son arrivée à Montréal. Son comportement imprévisible d'autrefois fait figure de légende urbaine avec le CH.

«Ce qui s'est passé dans le passé, ça ne me regarde pas et je n'ai pas d'opinion là-dessus. Ce qui est important pour moi, c'est comment il agit avec nous. Autour de l'équipe, on est tous enchantés de son attitude exemplaire et de son éthique de travail.

«Je ne le connaissais pas personnellement. On connaissait ses qualités de joueur de hockey, mais on découvre sa passion. Il vient s'entraîner? Il y va à fond. À l'échauffement d'avant-match? Il y va à fond. Pour moi, c'est contagieux ces choses-là. Sa passion c'est de jouer au hockey et il veut tout donner pour son équipe.»