Patrick Marleau a disputé plus de 1500 matchs avec les Sharks de San Jose depuis qu'il a rejoint l'équipe à l'âge de 18 ans, mais il n'a jamais disputé un match comme celui de mercredi.

Après des années d'échecs en séries, ce qui a défini les carrières de Marleau et Joe Thornton, les deux hommes pourraient tout faire oublier avec une victoire de plus.

Pour une première fois en 25 saisons d'histoire dans la LNH, les Sharks ne sont qu'à une victoire d'une participation à la finale de la Coupe Stanley. Les Sharks mènent la finale de l'Ouest 3-2 face aux Blues de St. Louis et le match no 6 aura lieu mercredi, à San Jose.

«C'est bien, a dit Marleau, mardi. Ce n'est pas l'objectif final, mais nous ne nous sommes jamais rendus aussi loin, alors c'est bien. Mais il y a encore du chemin à faire.»

Pendant plus d'une décennie, les Sharks ont été connus pour leurs succès en saison régulière et leurs échecs lors des éliminatoires. Les Sharks occupent le deuxième rang dans la LNH pour les victoires en éliminatoires et les séries disputées depuis le début de la saison 2003-04, mais ils n'ont jamais gagné les grands honneurs.

Les Sharks ont atteint le fond du baril la saison dernière, quand ils ont raté les séries pour une première fois depuis 2003. Ils ont toutefois rebondi sous les ordres de l'entraîneur de première année Peter DeBoer et avec un noyau composé de Thornton, Marleau, le capitaine Joe Pavelski, Logan Couture et Marc-Édouard Vlasic, tous des joueurs qui sont à San Jose depuis longtemps.

«Ce serait énorme, a admis Marleau. C'est quelque chose que j'ai toujours voulu accomplir ici, pour les partisans de la région. Ils nous appuient depuis de nombreuses années et ils le méritent.»

Pendant que les Blues prévoient un autre changement devant le filet en ramenant Brian Elliott et qu'ils espèrent le réveil de l'attaquant Vladimir Tarasenko, les Sharks souhaitent simplement éviter les distractions et garder la recette qui a fait leur succès ce printemps.

«Il faut rester dans le moment et ne pas trop y penser, a dit Marleau. Il faut se concentrer sur ce que nous contrôlons. Nous sommes 20 gars dans la même situation, ça nous donne un petit peu plus de jus.»