Mike Sullivan avait raison. Le passé est le passé pour les Penguins de Pittsburgh.

Sa troupe a mis fin à sa disette en séries face aux Rangers de New York, samedi, en malmenant Henrik Lundqvist pour signer une victoire de 6-3, qui lui a permis d'éliminer ses rivaux en cinq matchs et d'accéder au deuxième tour.

La recrue Bryan Rust a marqué deux fois en deuxième période et Matt Murray a repoussé 38 lancers pour les Penguins. La formation de la Pennsylvanie a eu le dessus 14-4 au chapitre des buts marqués lors des trois derniers matchs. Les Penguins ont ainsi pu prendre leur revanche face aux Rangers, qui ont mis fin à leur parcours lors des deux dernières années.

«Nous sommes bien au courant de ce qui s'est passé dans les dernières années, a déclaré Rust. Il y a des gars qui n'étaient évidemment pas là. Nous voulions nous battre plus fort pour s'assurer que ce qui est arrivé il y a deux ans ne survienne plus.»

Mais pas cette fois. Matt Cullen, Carl Hagelin, Conor Sheary et Phil Kessel ont aussi touché la cible pour mettre un terme aux séries misérables de Lundqvist, qui a repoussé seulement 17 des 23 lancers dirigés vers lui. Il a été retiré du match pour la troisième fois de la série.

«En deuxième période, c'était gênant de donner autant de buts, a dit Lundqvist. J'étais un peu désespéré de ne pas être capable de réussir les arrêts importants et avec le pointage, ce n'était pas un bon sentiment.»

Sullivan a souvent insisté pour dire que les effondrements de son équipe contre les Rangers n'auraient aucun impact cette fois, soulignant que sa formation renouvelée n'était pas affectée par les récents échecs en séries. Certains partisans semblaient tout de même inquiets quand les Rangers ont battu Murray à deux reprises dans les 11 premières minutes de jeu, doublant leur total combiné des six périodes précédentes.

Murray, 21 ans, a surpris la galerie à ses deux premiers départs en séries, repoussant 47 des 48 tirs dirigés vers lui, pour permettre aux Penguins de prendre le contrôle de la série tout en mettant les Rangers dans une situation familière et comfortable. Avant le match, la troupe d'Alain Vigneault montrait une fiche de 15-4 lorsqu'elle faisait face à l'élimination, elle qui a comblé un déficit de 3-1 face aux Penguins, il y a deux ans.

L'inquiétude a cependant rapidement diminué après une deuxième période endiablée des Penguins, qui a démontré l'efficacité du système de jeu de Sullivan. Les ajouts du directeur général Jim Rutherford ont aussi démontré que les Penguins sont de nouveau des aspirants aux grands honneurs.