Selon Max Pacioretty, il y a bien des coupables à cette saison de misère du Canadien qui vient à peine de se terminer. Bien des coupables... à commencer par lui-même.

C'était jour de bilan, lundi, au centre d'entraînement de Brossard, et le capitaine n'a pas cherché d'excuses pour expliquer le désastre qu'a été la saison 2015-2016 dans le camp montréalais. Un désastre que Pacioretty a encore un peu de mal à digérer.

«Il n'y a personne ici qui a fait son travail à 100%. Nous serions dans le portrait des séries si ça avait été le cas», a-t-il résumé.

Sans donner trop de détails, celui qui porte le numéro 67 s'est montré confiant par rapport à l'avenir immédiat de sa bande, estimant que le Canadien est à «un ou deux joueurs» de pouvoir causer des surprises.

«Nous avons eu du succès par le passé avec cette équipe, et nous savons très bien ce que ça prend pour y arriver, a-t-il ajouté. Nous ne sommes pas très loin, à mon avis.»

Pacioretty n'a pas hésité à se blâmer lui-même pour cette saison qui s'est terminée samedi soir au Centre Bell.

«Je dois être un meilleur capitaine, a-t-il reconnu. Les blessures n'ont pas aidé cette saison, mais ça arrive. Je ne vais pas me servir de ça comme excuse, je sais que je dois être meilleur, et je veux que les gens sachent que j'en suis conscient.»

Il a bien sûr été question de P.K. Subban et de ce froid qui existerait entre les deux joueurs. Subban, jamais gêné lors des gros rassemblements, en a profité pour aller faire un câlin à son coéquipier devant les caméras en riant, sans doute pour tenter de démontrer que les rumeurs de dissension sont fausses.

«Tout ça est bien drôle, a ajouté Pacioretty. Je ne sais plus quoi dire sur ce sujet. Si vous pouviez voir les fois où P.K. joue au minihockey avec mon fils dans la salle des familles au Centre Bell... J'ai tout entendu à ce sujet. Je ne peux plus rien dire, c'est une situation perdante de toute façon. J'en suis rendu au point où je ne veux plus regarder à ma gauche lors des entrevues...»