Mike Babcock est de retour à la tête du Canada pour la Coupe du monde de hockey.

De tous les candidats disponibles, le directeur général d'Équipe Canada, Doug Armstrong, s'est tourné vers celui qui a deux titres olympiques en poches.

Mike Babcock était le «choix logique» pour diriger le Canada dans la nouvelle mouture de la Coupe du monde de hockey, en raison de ses succès à Vancouver et Sotchi.

«Mike a le talent de souder un groupe de joueurs rapidement. Il l'a déjà fait au Championnat du monde et aux Jeux olympiques, a déclaré Armstrong jeudi, lors de la conférence de presse mise sur pied pour présenter le personnel d'entraîneurs. Je pense que sa fiche parle d'elle-même.»

Babcock a mené le pays à une médaille d'or au Mondial junior 1997, au Championnat du monde 2004, puis aux Jeux olympiques de 2010 et 2014. Celui qui dirige actuellement les Maple Leafs de Toronto a aussi remporté une coupe Stanley avec les Red Wings de Detroit en 2008.

Mais Joel Quenneville, avec trois coupes Stanley en six ans à la tête des Blackhawks de Chicago, a aussi été grandement considéré. Quenneville sera l'un des adjoints de Babcock, mais il aurait pu diriger l'équipe.

«C'étaient les deux gars en lice à mes yeux, a admis Armstrong. Ça a été déchirant de prendre cette décision, c'est pourquoi nous avons donné l'occasion à Joel Quenneville de discuter avec nous. Vous ne pouvez pas passer par-dessus trois coupes Stanley en six ans.»

Sachant que Babcock ne serait pas aussi efficace à titre d'adjoint à Quenneville, Armstrong est heureux que ces deux entraîneurs travaillent de concert avec Claude Julien, des Bruins de Boston, Barry Trotz, des Capitals de Washington, et Bill Peters, des Hurricanes de la Caroline.

Julien a travaillé sous Babcock à Sotchi, alors que le Canada est demeuré invaincu dans le tournoi pour défendre son titre olympique. Quenneville, Trotz et Peters en seront à leur première expérience. Quenneville s'occupera des défenseurs, Trotz et Julien des unités spéciales, tandis que Peters sera en charge du dépistage.

«Nous aurons un excellent personnel, c'est à n'en pas douter. Mais les autres clubs aussi, a dit Babcock. Ils auront tous de grands joueurs. Ce n'est pas parce qu'on portera les couleurs du Canada chez nous que nous gagnerons. Ça ne fonctionne pas comme ça. La préparation doit être aussi importante que l'occasion.»

La capacité pour Babcock de préparer les joueurs pour un court tournoi lui a donné l'avantage. Armstrong dit avoir parlé à plusieurs joueurs qui étaient aux JO et ils ont encensé son plan de match et sa rapidité à le mettre en place.

Le tournoi sera disputé à Toronto, du 17 septembre au 1er octobre. En plus du Canada, les États-Unis, la Suède, la Finlande, la Russie, la République tchèque, Équipe Europe - formée des étoiles des autres pays d'Europe - et les meilleurs joueurs de moins de 23 ans de l'Amérique du Nord se feront la lutte.

Chaque équipe doit identifier une formation préliminaire d'ici le 1er mars et le reste avant le 1er juin. Les camps d'entraînement devraient avoir lieu au début septembre.