Mark Barberio souhaite avoir la chance de jouer au Centre Vidéotron, lundi, parce que Québec est sa nouvelle ville d'adoption.

L'ancien défenseur du Lightning de Tampa Bay, qui tente sa chance chez le Canadien après avoir accepté un contrat d'une saison le 1er juillet, est natif de Kirkland, à l'ouest de Montréal. Mais il s'est établi dans la Vieille Capitale, il y a deux ans. Il y a même acheté une résidence.

La raison est fort simple: la présence du préparateur physique Raymond Veillette.

Un coéquipier de Barberio dans l'organisation du Lightning, Jean-Philippe Côté, lui a recommandé les services de Veillette, qui oeuvre au PEPS de l'Université Laval. Il a essayé, et il était convaincu au bout de quelques semaines.

«Il est l'un des meilleurs préparateurs physiques que je connaisse», a dit Barberio, qui s'entraîne pendant l'été avec d'autres joueurs de la LNH de la région de Québec - les Patrice Bergeron, David Desharnais et Antoine Vermette.

«J'avais souvent été à Québec auparavant parce que je compte de nombreux amis là-bas, a-t-il élaboré, des gars que j'ai côtoyés grâce au hockey, comme David Savard, Cédrick Desjardins, Marc-Antoine Pouliot et Pierre-Cédric Labrie. J'aime la ville. Les gens sont gentils.»

Barberio a grandement modifié son entraînement estival sous la supervision de Veillette. Il met davantage l'accent sur la souplesse et l'explosion que sur la force brute.

«J'ai réalisé que je passais trop de temps à faire des poids et haltères dans le but d'être plus fort physiquement. Avec Raymond, je travaille davantage ma mobilité et mon jeu de pieds. Ça correspond davantage aux atouts qu'on a besoin dans le hockey professionnel. Le jeu ne cesse d'être plus rapide. On doit faire les ajustements.»

L'athlète âgé de 25 ans connaît un bon camp, même s'il affiche une mine d'insatisfaction quand on lui demande de s'autoévaluer.

«Ce n'est pas évident de retrouver le rythme après plusieurs mois d'inactivité. Mais ça va mieux de jour en jour. J'estime avoir connu ma meilleure sortie du camp contre les Maple Leafs, samedi.»

L'entraîneur Michel Therrien trouve qu'il va plutôt bien.

«Il patine avec aisance et il distribue bien la rondelle, a-t-il commenté. Il fait plusieurs bonnes choses. Il possède un bagage de 100 matchs dans la Ligue nationale. On veut encore le voir à l'oeuvre, mais nous apprécions son jeu jusqu'à maintenant.»

Barberio, qui fera le voyage avec l'équipe à Québec, est impliqué dans une lutte avec Jarred Tinordi et Greg Pateryn pour l'obtention du poste de septième défenseur de l'équipe.

Le Canadien aura un joli dilemme sur les bras puisqu'ils devront chacun passer par le processus du ballottage advenant que le CH décide de les renvoyer dans la Ligue américaine.