Jacob De La Rose a conclu les séries éliminatoires et sa saison comme tant d'autres joueurs: en jouant malgré une blessure.

La blessure en question, à un poignet, l'a forcé à subir une opération au mois de mai. Une opération qui est derrière lui et qui ne va pas le ralentir lors du premier entraînement du camp d'entraînement, prévu ce matin.

«Je suis prêt à sauter sur la glace, a-t-il expliqué hier à Brossard. Je n'ai pas l'impression que j'ai un poste à perdre, je suis assez bon pour être ici.»

Cette décision appartient à la direction montréalaise, mais De La Rose fait partie de ces joueurs qui se chargent des petits détails, surtout en défense, de ces joueurs qui font exactement ce qu'un entraîneur peut exiger. Ainsi, même si ses statistiques de la saison dernière n'ont rien de renversant (6 points en 33 matchs de saison), De La Rose a peu à peu gagné la confiance de ses patrons en cours de route.

Et c'est pourquoi il se dit optimiste, cette fois.

«J'ai bon espoir de m'illustrer, cette saison. C'est à moi de montrer que je suis capable de jouer ici dans cette ligue, a-t-il ajouté. Je sais que je suis assez bon pour pouvoir jouer avec les gars qui sont ici au camp d'entraînement.»

Ceci dit, ce n'est pas la compétition qui va manquer au cours des prochains jours à Brossard. Surtout pour un joueur comme De La Rose, qui va devoir affronter plusieurs joueurs de troisième ou quatrième trio. Rappelons qu'en tout, 33 attaquants sont présents au centre d'entraînement de Brossard.

Plusieurs d'entre eux n'ont aucune chance, mais la direction montréalaise aura quand même à faire des choix. À l'aile gauche, par exemple. De La Rose va y batailler contre de fiers vétérans (comme Tomas Fleischmann) et contre de plus jeunes qui veulent causer la surprise, par exemple Michaël Bournival et Charles Hudon.

«Je crois que je suis capable d'améliorer mon jeu, a-t-il ajouté. Je sais qu'il me reste encore des choses à travailler, mais je crois que je peux y arriver.»