Le directeur général des Kings de Los Angeles, Dean Lombardi, a mis sur pied une équipe qui a remporté deux titres de la Coupe Stanley et 10 séries éliminatoires en trois saisons avec la philosophie que le travail d'équipe et la confiance étaient des éléments aussi importants que le talent.

Après que le parcours remarquable de l'équipe eut pris fin discrètement, samedi, Lombardi a maintenant un long été pour réfléchir aux options qui se présentent à lui.

Les Kings ont terminé au neuvième rang dans l'Association Ouest, ratant le tournoi printanier pour la première fois depuis 2009 et devenant les premiers champions à ne pas pouvoir défendre leur titre depuis les Hurricanes de la Caroline, en 2007.

«Ils étaient aussi frustrés que nous de ne pas avoir pu redresser la barque, a déclaré Lombardi. Je crois que nous avons réussi à un moment, mais nous avons manqué d'énergie.»

Lombardi a accordé des contrats à long terme à la majorité des joueurs qui forment le coeur de la formation, ce qui lui laisse très peu de flexibilité pour de possibles changements. Il ne veut pas reconstruire, mais il en veut plus d'une équipe fatiguée qui n'a pu finir en force.

«Je ne jette pas la serviette quant à l'idée que la loyauté fait partie de la construction d'une équipe, a commenté Lombardi. Je dois cependant l'analyser attentivement, et je pense que c'est une chose que j'ai apprise. Je ne veux pas pointer du doigt des joueurs en particulier, mais lorsque vous leur accordez beaucoup d'espace sur votre masse salariale, la faveur doit aller aux bons joueurs et elle doit être retournée.»

Lombardi a aussi confirmé certaines informations obtenues par le New York Post, qui rapportait que les joueurs avaient empêché l'entraîneur Darryl Sutter de pénétrer à l'intérieur du vestiaire à la suite d'un revers. Le directeur général y a cependant vu une prise de conscience des joueurs.

Il a précisé que cet évènement était survenu en février, à la veille d'une séquence de huit victoires.

«En théorie, je n'ai aucun problème avec ça», a dit Lombardi en contestant plusieurs détails rapportés par le Post.

Les Kings (40-27-15) ont conclu la saison avec la même fiche qu'en 2012, lorsqu'ils avaient décroché la dernière place donnant accès aux séries. Les Kings ont ensuite écrit l'histoire en conservant un dossier de 16-4 en séries pour remporter la première Coupe Stanley de l'histoire de la concession.

La formation californienne n'a guère fait mieux lors de la saison écourtée de 2013 ou durant la suivante, mais ont tout de même gagné six séries et une autre Coupe Stanley grâce à leur acharnement.

En raison d'une glissade survenue à la mi-saison, cet hiver, les Kings n'ont jamais eu l'occasion de démontrer la résilience acquise au cours d'un long parcours de 64 matchs éliminatoires en l'espace de trois ans.