Andrew Hammond est en train d'accomplir quelque chose qu'aucun gardien de la LNH n'a réussi depuis les années 1930. Cela dit, le directeur général des Sénateurs, Bryan Murray, en a vu deux connaître des séquences similaires à celle du «Hamburglar»: John Vanbiesbrouck et Jean-Sébastien Giguère.

Vanbiesbrouck a aidé les Panthers à se rendre en finale de la coupe Stanley en 1996, tandis que Giguère a fait de même avec les Ducks en 2003.

«Personne ne pouvait les déjouer», s'est rappelé Murray, qui a été le DG de ces formations.

Hammond a jusqu'ici une fiche de 11-0-1 et une moyenne de 1,35, donnant aux Sénateurs un élan qui les a amenés à quatre points des Bruins et d'une place en séries dans l'Est.

Les Bruins seront d'ailleurs les prochains visiteurs au Centre Canadian Tire, jeudi soir.

Hammond est le premier gardien depuis Frank Brimsek, en 1938-39, à permettre deux buts ou moins à ses 12 premiers départs.

Vanbiesbrouck et Giguère ont offert des moyennes de 2,25 et 1,97 dans leurs séquences respectives.

Si Hammond garde le rythme, les gens vont peut-être avoir de lui les mêmes souvenirs que ceux qu'évoquent Vanbiesbrouck et Giguère pour Murray.

«Vanbiesbrouck, nous arrivions à Pittsburgh pour le septième match de la finale de l'Est. Ils avaient Ron Francis et Mario Lemieux et Jaromir Jagr, toutes les grandes vedettes, et il n'a rien laissé passer, a dit Murray en marge de la réunion des directeurs généraux, mercredi. Giguère, la série de premier tour commençait à Detroit. Ils ont tiré environ 50 fois le premier match et 40 fois le deuxième, nous avons gagné les deux fois, puis nous avons balayé la série. Tout ça grâce à notre gardien.»