La dernière fois, Pierre-Alexandre Parenteau se croyait bien remis de sa commotion cérébrale, avant de retomber au combat pour la même raison. Maintenant, enfin, il se dit prêt à reprendre le collier.

Non, Parenteau ne sera pas en uniforme ce soir à Columbus, au moment où les Blue Jackets accueilleront le Canadien. Mais ce n'est plus qu'une question de temps, lui qui a obtenu l'autorisation des médecins afin de reprendre sa place dans la formation montréalaise pour la première fois depuis le 15 janvier.

En tout, le match de ce soir sera le 18e de suite que Parenteau devra rater en raison de cette commotion cérébrale. Il n'exclut pas un retour lors du match suivant, celui de samedi soir au Centre Bell contre les Maple Leafs de Toronto.

«Je suis prêt, a-t-il dit au terme de l'entraînement du Canadien, hier à Columbus. La dernière fois, j'étais à 100% de ma condition physique, et je me suis blessé de nouveau à Ottawa [le 15 janvier]. Là, je me sens bien, c'est juste une question de remise en forme.»

Deux commotions rapprochées

Ce qu'il faut comprendre, c'est que le joueur québécois a subi deux commotions cérébrales en janvier; une première au New Jersey le 2 janvier, un mauvais coup du sort qui l'avait forcé à rater trois matchs, puis la suivante à Ottawa, près de deux semaines plus tard.

Parenteau, qui a eu à composer avec des nausées persistantes à la suite de cette seconde malchance à Ottawa, calcule qu'il a subi trois commotions cérébrales lors de sa carrière - la première dans la Ligue américaine, alors qu'il patinait pour le club de Hartford, il y a quelques années.

C'est pourquoi il a joué la carte de la prudence à la suite de la commotion cérébrale subie à Ottawa en janvier. Pas question de tenter un retour au jeu trop hâtif.

«Je ne me sentais pas bien de toute façon après Ottawa... Il y avait toujours quelque chose, ça ne marchait pas. C'est un peu ça le problème avec les commotions cérébrales, c'est une zone grise. Ce n'est jamais très clair, c'est toujours très imprévisible.

«Quand tu en subis une deuxième de suite, le protocole de retour est plus long à suivre... C'est un protocole que j'ai suivi à la lettre. Les symptômes, je pense que ça a duré plus longtemps que prévu. C'est la pire blessure au hockey, la pire blessure dans le sport en général. N'importe qui prendrait un bras cassé avant une commotion cérébrale.»

S'il y a un côté positif à tout ça, un seul, c'est que Pierre-Alexandre Parenteau a pu profiter de cette pause bien involontaire pour se reposer un peu. Celui qui n'a récolté que 15 points en 40 matchs cette saison estime que ce repos pourrait lui être bénéfique au cours des prochaines semaines.

Rappelons qu'il n'a pas marqué depuis le 28 novembre, et que son dernier point remonte au 23 décembre.

«Je suis plus reposé que les autres, en espérant que ça puisse me rapporter dans le dernier droit», a-t-il ajouté.