Le joueur étoile suédois Nicklas Backstrom a laissé tomber son appel contre la décision du CIO de le suspendre pour avoir échoué un test antidopage lors du tournoi de hockey masculin aux Jeux olympiques de Sotchi, et en retour il a accepté de purger la sanction minimale recommandée.

Le Tribunal arbitral du Sport (TAS) a annoncé jeudi qu'une entente à l'amiable avait été conclue «après des discussions très constructives» entre les avocats de Backstrom, le CIO, l'Agence mondiale antidopage et la Fédération internationale de hockey sur glace.

Backstrom a échoué un test antidopage à la pseudoéphédrine, à la suite de la victoire de la Suède contre la Slovénie en quarts de finale. Le CIO a déterminé qu'il avait enfreint le code antidopage et l'a suspendu du match de la médaille d'or, où la Suède s'est inclinée 3-0 devant le Canada.

Le CIO avait ensuite déterminé que Backstrom n'avait pas volontairement voulu améliorer ses performances, rejetant ainsi le blâme pour l'échec du test antidopage sur les médecins de l'équipe suédoise. Backstrom a néanmoins reçu sa médaille d'argent.