Après avoir couronné de succès son récent séjour de cinq matchs à domicile, le Canadien entreprend une série d'autant de rencontres à l'étranger contre une équipe qui connaît une excellente première moitié de saison.

Après avoir couronné de succès son récent séjour de cinq matchs à domicile, le Canadien entreprend une série d'autant de rencontres à l'étranger contre une équipe qui connaît une excellente première moitié de saison.

Mine de rien, les Islanders de New York trônent au deuxième rang de l'Association Est grâce à un dossier de 23-10-0 pour 46 points, deux de plus que le Tricolore (21-11-2).

Les Islanders connaissent une séquence de quatre victoires et ils ont remporté sept de leurs 10 derniers matchs. Ils montrent une excellente fiche de 13-3 cette saison au vétuste Nassau Coliseum.

Les acquisitions des défenseurs Nick Leddy et Johnny Boychuk ainsi que du gardien Jaroslav Halak ont grandement amélioré la défense de l'équipe.

«Nous n'avions pas de défenseurs du calibre des Leddy et Boychuk quand je jouais là-bas», a souligné Pierre-Alexandre Parenteau, qui a porté les couleurs des Islanders en 2010-11 et en 2011-12.

Parenteau s'est par ailleurs dit fort heureux pour l'entraîneur des Islanders Jack Capuano, «celui qui m'a donné ma première véritable chance dans la Ligue nationale».

«Il mérite ce qui lui arrive. C'est un entraîneur méconnu, qui a mangé son pain noir, a-t-il rappelé. C'est un bon entraîneur. Il est très près de ses joueurs. Le directeur général Garth Snow a été patient avec lui, et il récolte les dividendes.»

Tavares, le meilleur

Parenteau a affirmé que l'ascension des Islanders était prévisible, avec un joueur dominant de la trempe de John Tavares comme chef de file.

«S'il n'est pas le meilleur joueur au monde, il n'est pas loin, a avancé Parenteau. Il a tout ce qu'il faut: un lancer, une vision du jeu exceptionnelle, des mains habiles. C'est un joueur de premier ordre. Il joue avec beaucoup d'intensité et il veut gagner. Je n'ai jamais joué avec un meilleur joueur que lui. Je pourrais le comparer à Jonathan Toews, des Blackhawks de Chicago, mais avec des mains plus vives.»

Le gardien Carey Price a côtoyé Tavares au sein de l'équipe olympique canadienne à Sotchi, en février.

«C'est un joueur exceptionnel et un passionné pour son sport, a-t-il relevé. C'est un gars agréable à côtoyer. J'ai beaucoup apprécié le temps passé en sa compagnie.»

Price a été plus avare de commentaires quand on lui a parlé des succès de son ancien coéquipier, Halak, chez les Islanders. Le Slovaque montre une fiche de 18-6 et une moyenne de 2,24 buts accordés par match.

«C'est toujours positif de voir un ami et un ancien coéquipier bien jouer, a-t-il dit. Nous n'avons pas réellement gardé le contact parce que nous vaquons chacun à nos occupations. Il a souvent changé d'équipes au cours des dernières saisons, mais il semble avoir trouvé sa place.»

Aucun changement

On ne doit pas s'attendre à ce que l'entraîneur Michel Therrien effectue des changements par rapport à la formation qu'il a utilisée dans la victoire de 4-1 des ses troupiers contre les Sénateurs d'Ottawa, samedi.

Lundi, Michaël Bournival s'est entraîné à titre de réserviste au sein du quatrième trio, derrière Sven Andrighetto. Les vétérans Mike Weaver et Bryan Allen étaient le duo de défenseurs en trop. Pour le reste, les trios étaient inchangés. David Desharnais demeurait à la gauche de Lars Eller et de Parenteau.

Le gardien Dustin Tokarski, qui avait été prêté aux Bulldogs de Hamilton pour les deux matchs de la fin de semaine, était de retour avec l'équipe. Tokarski, qui n'a pas gardé le but encore en décembre dans la LNH, a subi la défaite, avant de signer la victoire.

Après mardi, le Canadien renouera avec l'action six jours plus tard, le 29, en Caroline, face aux Hurricanes. Il complétera l'année en Floride, le lendemain, contre les Panthers. Il conclura sa séquence à l'étranger au début de la nouvelle année, les 2 et 3 janvier, face aux Devils du New Jersey et aux Penguins de Pittsburgh.