Le Canadien était de retour à l'entraînement au lendemain d'une victoire émotive marquée par l'hommage à Jean Béliveau. L'effort inspiré de toute la formation n'a donné d'autre choix à Michel Therrien que de laisser ses trios et ses duos défensifs intacts.

La victoire aux dépens des Canucks de Vancouver n'était toutefois que la deuxième du Tricolore au cours des huit derniers jours et l'équipe est bien consciente qu'elle a encore du travail à faire. À cet effet, ce n'est pas étonnant que l'équipe ait essayé de trouver des solutions en avantage numérique, elle qui traverse une autre séquence difficile avec quatre buts seulement à ses 31 dernières supériorités.

L'avantage numérique du Canadien, qui revendique 13,6% d'efficacité depuis le début de la saison, a été blanchi en cinq occasions face aux Canucks. Dans tout cela, le CH n'a pas pu capitaliser lors d'une situation à cinq-contre-trois.

À noter que Max Pacioretty, toujours à gauche d'Alex Galchenyuk et Brendan Gallagher, oeuvrait sur deux unités de supériorité numérique, la première (avec le trio de Galchenyuk) ainsi que la troisième (avec David Desharnais et Pierre-Alexandre Parenteau).

Allen sur la liste des blessés

Lars Eller a reçu des nouvelles encourageantes à la suite des examens qu'il a subis hier soir. Sa blessure au haut du corps ne devrait prendre qu'une à deux semaines à guérir. Le centre danois, qu'on soupçonne d'être ennuyé par un malaise à une épaule, a donc évité le pire après avoir quitté le match de vendredi dernier à Chicago.

En défense, Nathan Beaulieu, qui a été utilisé pendant 11:24 face aux Canucks, pourrait avoir une autre chance de jouer, face aux Kings de Los Angeles, vendredi. Le vétéran Bryan Allen manquait toujours à l'appel à l'entraînement, lui qui est ennuyé par un virus. Allen a été mis sur la liste des blessés, mais de façon rétroactive, de telle sorte qu'il serait admissible à un retour au jeu dès vendredi. Ça ne semble toutefois pas probable.

Au terme de l'entraînement, toute l'équipe s'est rendue à la cathédrale Marie-Reine-du-Monde pour assister aux obsèques de Jean Béliveau.

«Ça va être beaucoup d'émotions, prévoyait Pierre-Alexandre Parenteau. Je crois qu'hier n'était qu'un avant-goût de ce qu'on va vivre aujourd'hui.»