Thomas Vanek et le Minnesota, c'était l'un des flirts secrets les plus connus dans le monde du hockey. Hier, le flirt en question est devenu mariage pour l'ancien joueur du Canadien.

Sans surprise, Vanek a dit oui à l'équipe de sa demeure, acceptant un nouveau contrat de 3 ans et 19,5 millions de la part du Wild.

Au final, le joueur autrichien a dû trancher entre le Wild et les Islanders de New York, les deux seuls clubs qui demeuraient dans cette course hier après-midi. Comme l'avait déjà rapporté La Presse, le Canadien avait choisi de se sortir de ce derby depuis très longtemps déjà.

«Le Wild arrivait au sommet de ma liste, a commenté Vanek hier, lors d'une conférence de presse donnée au Minnesota. C'est ici que je passe la plupart de mon temps, et c'est une équipe qui est très bonne, avec des joueurs comme Zach Parisé et Ryan Suter.»

Un autre secret très mal gardé dans le milieu, c'est que Vanek attendait depuis longtemps l'occasion de tester sa valeur sur le marché des joueurs autonomes, malgré les mots doux à l'endroit du Canadien en avril.

«Il y a un an, quand j'ai pris la décision d'aller tester ma valeur sur le marché, le Wild, c'était une équipe que j'avais en tête. Ma priorité, c'était d'en venir à une entente avec cette équipe. Je trouve qu'il s'agit d'une bonne entente pour les deux parties. Pour moi, le fait d'avoir une chance de jouer ici, ça va au-delà de mes rêves les plus fous. Les dirigeants du Wild n'ont pas eu à me vendre leur salade très longtemps.»

Malgré tout, Vanek n'a sans doute pas obtenu l'immense contrat dont il pouvait rêver il y a quelques mois à peine, lui qui avait dit non en cours de saison à une proposition fort généreuse venant des Islanders de New York, chiffrée à

50 millions de dollars sur

7 saisons, selon les informations qui ont circulé cet hiver.

De toute évidence, les séries plutôt difficiles de Vanek à Montréal au cours du printemps n'ont pas aidé sa cause. En 17 matchs éliminatoires dans l'uniforme du Canadien ce printemps, le joueur de 30 ans a récolté 10 points et a souvent été invisible sur les patinoires.

«Encore une fois, ce n'est pas pour trouver des excuses, mais tous les déménagements ont été difficiles pour ma famille et moi, a-t-il répété. Quand j'ai été échangé pour une seconde fois [au Canadien], il m'a fallu du temps pour arriver à me mettre en marche.»