Le marché des joueurs autonomes s'ouvrait à midi hier. Et il était 12h05 quand Twitter s'est enflammé et que l'on a appris l'embauche de Manny Malhotra par le Canadien.

Le vétéran de 34 ans s'est laissé convaincre par un contrat d'un an, bon pour 850 000$. Selon son agent, Paul Krepelka, d'autres équipes lui offraient un pacte d'un an, mais personne ne lui offrait deux ans. Parmi des offres comparables, Malhotra a donc opté pour celle du Canadien. Visiblement, le parcours du CH jusqu'en finale de l'Est l'a fait réfléchir.

«Rendu où j'en suis dans ma carrière, l'important est de gagner, a-t-il dit, en conférence téléphonique depuis Vancouver. Je voulais faire partie de ce groupe et l'aider à passer à l'étape suivante. Ça vaut plus à mes yeux que des dollars supplémentaires dans un endroit où je ne serais pas aussi heureux.»

En Malhotra, Marc Bergevin obtient un joueur nettement plus à sa place que Daniel Brière au centre d'un quatrième trio. «C'est un meilleur fit», a reconnu le DG. «Après avoir parlé à Marc Bergevin et Michel Therrien, le rôle qu'ils envisageaient pour moi m'a vraiment séduit, a ajouté Malhotra. Ça me semblait le meilleur choix pour le hockey et ma famille.»

Malhotra cadre mieux, d'abord par son jeu défensif. En Caroline la saison dernière, un seul attaquant a été plus employé que lui en désavantage numérique. Et dans le cercle des mises au jeu, on parle d'un as. À ses 6 dernières saisons complètes dans la LNH, son pire score à ce chapitre était 58%, en 2008-2009. Pour donner un ordre de grandeur, Lars Eller a fini en tête du Canadien la saison dernière à 53,2%.

Il a cumulé 13 points en 69 sorties la saison dernière.