Après une saison frustrante au cours de laquelle il a vu son équipe être exclue des séries éliminatoires, l'entraîneur-chef des Canucks de Vancouver John Tortorella a été plutôt incisif dans son évaluation de ce que les Canucks de Vancouver doivent faire pour retrouver leur place parmi les meilleurs clubs de la LNH.

Tortorella a certes pris une part du blâme, mais il a refusé de pointer quiconque du doigt. Il a déclaré que les Canucks vieillissent, que le noyau de joueurs est affable et que l'équipe doit se rajeunir.

«J'ai senti dès la première journée que ça stagnait, a dit Tortorella. Ce n'est pas de leur faute. C'est un groupe qui est uni depuis longtemps.

«Il faut des jeunes. Il faut du changement. L'équipe doit compter sur de nouveaux atouts. C'est un sport dominé par la jeunesse. Ce n'est pas une critique envers (les vétérans). Nous devons les entourer de jeunes joueurs assoiffés.»

Après un départ prometteur sous l'égide de Tortorella, les Canucks ont conclu la saison avec une fiche de 36-35-11 pour 83 points. Ils n'ont savouré que 13 victoires en 41 matchs depuis le 1er janvier et se sont contentés du 25e échelon au classement général de la LNH.

Ce résultat décevant a déjà coûté le poste de président et directeur général à Mike Gillis.

Le nouveau président Trevor Linden - l'ex-capitaine des Canucks - doit toujours trancher sur l'avenir de Tortorella avec l'équipe. Les deux hommes doivent se rencontrer un peu plus tard lundi.

Le joueur de centre Ryan Kesler, qui a fait l'objet de rumeurs de transaction cette saison, a pour sa part déclaré que les joueurs devaient assumer la responsabilité de la déconfiture.

«Nous sommes tous assommés en ce moment, a admis Kesler, qui a mené les Canucks avec 25 buts cette saison. Avant la saison, je n'aurais jamais pensé que nous serions ici à réfléchir à la situation.»