Thomas Vanek s'est joint au Canadien le 6 mars lors d'un voyage sur la côte ouest américaine.

Les premières rencontres ont été difficiles, autant pour l'Autrichien que pour l'équipe, mais une fois l'acclimatation passée, tout le club a pris sa vitesse de croisière.

Vanek a cinq points, dont quatre buts, à ses sept derniers matchs, et le CH a remporté six de ses sept dernières rencontres.

Voici une courte analyse de «l'effet Vanek», qui se fait ressentir sur plusieurs plans.

Des buts, plus de buts!

On acquiert des marqueurs pour améliorer son attaque. Celle du Canadien était en panne. L'équipe a compté 23 buts à ses 7 derniers matchs, pour une moyenne de 3,3 buts par match. La moyenne en saison est de 2,49. Mais il faut aussi s'attarder à la glissade préolympique du club. Dans les 15 rencontres avant les Jeux de Sotchi, le CH avait compté seulement 23 buts, pour une maigre moyenne de 1,5 but par match.

Marquer à forces égales...

Le Tricolore a marqué sept petits buts en huit matchs à forces égales avant la pause olympique. Le DG Marc Bergevin avait évoqué son inquiétude. Au cours des 7 dernières rencontres, les joueurs du CH en ont compté... 16!

Une attaque mieux répartie

Michel Therrien a bien brassé ses cartes récemment. En confiant le poste d'ailier droit à Vanek en compagnie de David Desharnais et Max Pacioretty, il a pu compter sur des trios mieux équilibrés. Brendan Gallagher, qui a deux buts à ses six derniers matchs, a rallumé la flamme chez Tomas Plekanec, qui a quatre points à ses six derniers matchs. Brian Gionta a retrouvé un second souffle au sein du troisième trio avec Daniel Brière et Rene Bourque. Il a cinq points à ses sept derniers matchs.

D'ailleurs, au cours des sept derniers matchs, Alex Galchenyuk est le seul attaquant de l'équipe à ne pas avoir marqué (on exclut son but en fusillade) parmi ceux qui ont joué plus de deux matchs (ce qui n'a pas été le cas de Ryan White et Michaël Bournival).

Des buts en supériorité numérique

Le Canadien a marqué six buts à ses sept dernières parties en supériorité numérique, pour une moyenne de réussite de 20,6%. C'est presque 2% de plus que sa moyenne en saison. La moyenne était de 12% lors des 15 matchs avant la pause olympique.

Moins de pression sur les défenseurs

On comptait trop souvent sur les défenseurs pour marquer cet hiver. D'ailleurs, P.K. Subban et Andrei Markov sont toujours parmi les quatre meilleurs pointeurs du club. Cette fois, les attaquants ont obtenu 21 des 23 derniers buts du club. Francis Bouillon et Alexei Emelin ont marqué les seuls buts chez les défenseurs.