Il ne faut pas regarder plus loin que le match controversé entre les Kings de Los Angeles et les Red Wings de Detroit pour se faire une idée des deux sujets principaux qui seront au coeur des discussions de la rencontre annuelle des directeurs généraux de la LNH.

Lors de cette rencontre, les Red Wings ont inscrit le but égalisateur après que la rondelle eut touché le filet protecteur derrière le filet, et les Kings ont perdu en tirs de barrage. Cette erreur pourrait avoir des conséquences directes sur le classement final dans l'Est et dans l'Ouest, et cette situation est préoccupante.

Comme n'importe quel amateur de hockey, les directeurs généraux n'aiment pas voir un match se terminer sur une mauvaise décision de l'arbitre et ils n'apprécient pas qu'une rencontre se termine en tirs de barrage, généralement.

Il est donc naturel que l'option de prolonger les périodes de prolongation et celle d'étendre de manière plus large l'utilisation des reprises vidéos seront les sujets chauds lors des rencontres qui se tiendront de lundi à mercredi à Boca Raton, en Floride.

Lorsqu'on aborde le sujet des prolongations, plusieurs souhaitent que moins de matchs se terminent en tirs de barrage, une règle qui avait été instituée au terme du lock-out de 2004-2005 afin d'éliminer les verdicts nuls. Depuis ce temps, 13,3 % des matchs de saison régulière se sont terminés de cette manière.

«Je préférerais que les matchs se décident en jouant au hockey plutôt que par une compétition d'habiletés individuelles, que sont les tirs de barrage, a déclaré Jim Nill des Stars de Dallas. C'est très difficile. Vous pouvez disputer un très bon match, une très bonne prolongation et perdre en tirs de barrage. J'aimerais beaucoup mieux perdre un match en jouant au hockey.»

Un autre sujet qui retiendra l'attention est celui de l'utilisation des reprises vidéos, qui est présentement limitée à la vérification des buts. Même s'il s'agit d'une situation inhabituelle, l'exemple du match entre les Wings et les Kings représente un argument de taille pour ceux qui sont en faveur d'une utilisation plus large des reprises.

Plusieurs directeurs généraux sont cependant d'avis que trop de reprises pourraient être une mauvaise chose en raison, notamment, du temps nécessaire pour vérifier certaines séquences.