Selon le réseau TVA, le Canadien se serait informé de la disponibilité de l'attaquant Pierre-Alexandre Parenteau, laissé de côté par l'Avalanche du Colorado hier soir. Mais lorsque l'Avalanche aurait demandé Rene Bourque en retour, Marc Bergevin aurait refusé.

Avant de congédier un entraîneur-chef qui n'a pas fait encore 100 matchs derrière le banc (56-34-8), le DG du Tricolore tentera sûrement de faire des changements de personnel qui secoueront sa formation. Et il ne fait aucun doute que Bourque est disponible pour une transaction. Qu'en est-il alors?

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Après avoir été le meilleur marqueur de l'Avalanche la saison dernière, Parenteau connaît plus de difficultés cette saison. Le Québécois a toutefois été ralenti par une blessure à un genou qui l'a forcé à rater 10 matchs. L'idée de lui permettre de se reposer au coeur d'une séquence de trois matchs en quatre soirs était l'une des raisons invoquées par Patrick Roy pour expliquer son retrait.

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Parenteau a toutefois récolté 26 points cette saison, ce qui est largement supérieur aux 8 points de Bourque en 39 rencontres.

L'Avalanche, qui depuis des années reste frugale dans ses dépenses, devra renégocier les ententes avec quelques joueurs-clés, dont Paul Stastny, Ryan O'Reilly et Semyon Varlamov. Se pourrait-il que Bergevin ait refusé son offre parce qu'on lui demandait d'assumer une partie du salaire de Bourque?

Comme c'est le cas pour Bourque, il reste deux ans au contrat de Parenteau. Ce dernier, avec 4 millions par année, gagne toutefois près de 700 000 $ de plus que l'attaquant du Canadien.

Il est intéressant de noter que Bourque et Parenteau sont deux clients de l'agence Octagon. Parenteau, un bon ami de David Desharnais, avait exprimé le désir de venir jouer à Montréal lorsqu'il est devenu joueur autonome à l'été 2012. Quant à Bourque, qui réside à Chicago, il n'aurait sûrement pas détesté retourner dans le Midwest. Il est le seul des deux à avoir une quelconque forme de clause de non-échange prévue à son contrat.