Les Ducks d'Anaheim dominent la LNH sans trop faire de bruit, ce qui fait bien l'affaire de l'entraîneur-chef Bruce Boudreau.

Avec leur fiche de 38-10-5 pour 81 points, les Ducks s'apprêtent à se mesurer aux Kings de Los Angeles au Dodger Stadium, samedi soir.

Le contexte est assurément particulier, mais il reste que les Ducks peuvent jusqu'ici briller sans trop d'attention médiatique.

«Bien franchement, nous sommes assez anonymes ici à Anaheim, a dit Boudreau. Il y a un peu plus d'attention à cause du match à l'extérieur, mais de façon générale nous faisons tranquillement notre petite affaire, tout simplement.»

Les Ducks ont remporté 10 de leurs 12 derniers matchs, incluant une série de huit victoires. Ils ont perdu une seule fois en temps régulier au Honda Center (21-1-2), en plus de dominer la ligue avec 17 gains à l'étranger.

Le capitaine Ryan Getzlaf est au troisième rang de la ligue avec 59 points, tandis que Corey Perry est cinquième avec 56. L'équipe se classe deuxième de la LNH pour les buts marqués.

«Je pense que les planètes sont alignées pour nous en ce moment, a confié Boudreau. Mais ça commence avec de bons gardiens. Nous concédons autant de chances que les autres clubs, mais nos gardiens ont fait du beau travail. Ça, et aussi l'opportunisme en attaque. C'est une bonne combinaison.»

Les Ducks excellent lors des matchs décidés par un seul but, leur fiche de 20-2-5 dominant la ligue. Jonas Hiller brille avec 23 gains mais la recrue Frederik Andersen se distingue tout autant, avec un dossier de 13-2 et une moyenne de 1,87.

En 2009-10, Boudreau a mené les Capitals à une saison de 121 points, mais cette faste récolte n'a pas empêché le club de trébucher dès le premier tour des séries, devant Jaroslav Halak et le Tricolore.

Quatre ans plus tard, il mentionne avoir appris de cette expérience, tout en voyant les Ducks comme une situation différente.

Getzlaf, Perry, Dustin Penner, Teemu Selanne et François Beauchemin étaient là en 2007, quand les Ducks ont remporté la coupe Stanley en cinq matchs contre Ottawa.

Penner a aussi remporté la Coupe cinq ans plus tard, avec les Kings.

«Avec Washington, c'était la première fois que les gars vivaient quelque chose de ce genre-là, dit-il. Ici nous avons beaucoup de vétérans, et la mentalité est que nous n'avons rien accompli encore. Les gars gardent la tête froide et les deux pieds sur terre.»