Oui, le Canadien a encore une fois accordé beaucoup de tirs. En fait, le CH a donné au moins 30 tirs aux rivaux à chacun de ses six derniers matchs, et c'est sans doute un peu trop pour un coach qui insiste sur l'importance du jeu défensif. Malgré tout, Michel Therrien va sourire ce matin en regardant des extraits du match sur vidéo.

Car les Ducks, malgré leurs 32 tirs, n'ont pas eu d'énormes chances de marquer. Ce que le CH a donné avant tout, c'était des tirs de loin, souvent sans circulation devant le nez de Carey Price. Souvent aussi des tirs d'un angle difficile. C'est sans oublier tous ces tirs qui ont été bloqués par des jambes aux bas rouges.

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On l'a déjà écrit, mais écrivons-le une autre fois quand même: si le Canadien veut survivre aux blessures et aux prochaines semaines qui s'annoncent difficiles, il devra le faire en offrant un style de jeu beaucoup plus «fermé» que celui mis en évidence mardi soir contre les Oilers. À la limite, le Canadien devra être «plate», si on veut. Parfois, mieux vaut être endormant et victorieux que spectaculaire et inefficace...

Si le Canadien veut survivre, il devra aussi pouvoir miser sur les plus jeunes, qui devront prendre le relais en attendant le retour des autres.

Des plus jeunes comme Michaël Bournival, qui a offert une autre grosse performance hier soir, et qui est en train de devenir plus qu'un simple joueur de quatrième trio. Des jeunes comme Nathan Beaulieu, qui a lancé tout un plomb sur le but de Bournival, et qui aura toutes les chances de cimenter sa place dans le club.

Cela dit, ajoutons tout de même ici que le Canadien a été aidé par des Ducks qui n'avaient pas vraiment envie d'être là. La visite n'a pas eu des tas de chances de marquer hier soir, mais quand elle en avait, souvent, la rondelle se retrouvait à côté du filet. Manque de précision, manque de cohérence, bref, ce n'était pas bien beau du bord des Ducks, qui ont eu l'air d'un club junior.

Faut croire que c'est à la mode.