George Parros a continué de prendre les bouchées doubles à l'entraînement, hier, étant même employé en défense lors d'un exercice d'avantage numérique. Tous les moyens sont bons pour qu'il assimile rapidement le système de jeu du Canadien.

Mais le principal système de Parros demeure sa combinaison gauche-droite et, à ce sujet, l'homme fort s'est voulu rassurant par rapport à l'opération qu'il a subie au mois de mai dernier. Il ne craint pas que cela puisse lui nuire dans ses combats cette saison.

«J'ai eu une intervention chirurgicale dans l'espoir que mon épaule soit plus forte qu'elle l'était avant, a-t-il expliqué. Il y a toujours un doute qui flotte à propos de la possibilité de se blesser à nouveau; j'ai suffisamment testé mon épaule, j'ai confiance en la force de mon épaule. Il faudra voir au moment du premier coup d'épaule ou du premier combat, mais c'est un moment que j'ai toujours hâte de voir arriver!»

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Du Tricolore à l'habit de camouflage

Le Canadien n'est pas allé profiter des couleurs de l'automne à La Malbaie ou à Collingwood. Il n'est pas allé se recueillir au Teen Ranch comme lors des débuts de Jacques Martin avec le Canadien. Le temps manquait.

Ce qu'il a fait, par contre, ç'a été de se taper, samedi, une bonne partie de «paintball» en équipe, avec habits de camouflage et tout le tralala. À l'aube d'une nouvelle campagne, croit le nouveau venu Daniel Brière, ce genre d'activité de ralliement n'est pas à négliger.

«Ce sont toujours des éléments importants, croit l'attaquant québécois. Mais je le constate encore, je suis impressionné par l'esprit d'équipe qui règne dans ce vestiaire. Le Canadien compte sur de bons joueurs, mais ce sont de bonnes personnes aussi. Hier (samedi), tout le monde a embarqué dans le jeu...»

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Marquer des buts en désavantage

Tomas Plekanec a eu de nombreuses chances de marquer en infériorité numérique, la saison dernière. Mais au final, le Canadien a été l'une des deux seules équipes de la LNH à ne marquer aucun but en infériorité. Marquer des buts en désavantage numérique n'est pas toujours un gage de succès, mais ça peut faire réfléchir l'adversaire.

«Ce n'est pas le but en tant que tel qui est important comme le fait de se montrer dangereux aux yeux de l'adversaire», a observé Plekanec, qui n'a pas été en mesure de convertir une seule de ses nombreuses échappées la saison passée.

Améliorer la pression chez les défenseurs adverses et provoquer plus de contre-attaques rapides est un souhait de l'unité d'infériorité numérique cette année, qui doit trouver tous les moyens à sa disposition pour retrouver son panache d'il y a deux ans. En 2011-2012, alors que le désavantage numérique était au deuxième rang de la ligue, le Canadien avait terminé au quatrième rang de la LNH avec 10 buts marqués à court d'un homme.