Quand Dominic Moore a pris une année sabbatique de la LNH, il l'a fait sans tambour ni trompette.

Son épouse Katie avait reçu un diagnostic d'une rare forme de cancer du foie, en avril 2012, et elle y a succombé le 7 janvier 2013, à seulement 32 ans. Le lock-out venait de se terminer, mais il n'avait pas la tête au hockey.

«Ç'a été très difficile de décider de prendre du repos, a dit le joueur de centre. Je savais quand même que c'était la bonne décision. Je ne voulais pas m'engager dans quelque chose à quoi je n'aurais pas pu consacrer toute mon attention.»

Six mois plus tard Moore est prêt à redémarrer sa carrière, ayant signé un contrat d'un million $ pour un an avec les Rangers de New York.

En plus de vouloir refaire sa place dans la LNH, Moore souhaite aussi promouvoir la Fondation Katie Moore et d'autres oeuvres de charité.

«Je pense que quand Dom fait quelque chose, il s'y donne vraiment à 100 pour cent. Je ne pense pas que ça aurait pu être le cas s'il avait joué la saison dernière, a dit son ami et ancien coéquipier à Tampa Bay, Martin St-Louis. Je suis très heureux qu'il soit de retour dans la Ligue nationale.»

Moore, qui s'entraîne intensément depuis quelques mois, pourrait avoir plus d'impact hors de la glace que sur celle-ci.

Il sera l'hôte le 25 juillet du deuxième «Smashfest Charity Ping-Pong Challenge» à Toronto, pour recueillir des fonds pour la Fondation Katie Moore et des groupes de recherche sur les blessures au cerveau et les commotions cérébrales.

St-Louis, Logan Couture des Sharks, Joel Ward des Capitals, George Parros du CH et David Clarkson des Leafs doivent y participer, tout comme d'anciens joueurs tels qu'Eric Lindros, Mathieu Schneider et Kevin Weekes.

C'est un événement où le ping-pong sera à l'honneur car, rappelle Moore, il y a une table dans chaque vestiaire de la LNH, et ça fait assurément partie de la culture dans la ligue. Plusieurs joueur de la région torontoise y seront dans un esprit de fraternité.

«Le support du monde du hockey est remarquable, a dit Moore. Dans des situations du genre on voit comment les gens se rassemblent pour s'encourager entre eux, et je l'apprécie.»