Paul MacLean, des Sénateurs d'Ottawa, a remporté le trophée Jack-Adams remis à l'entraîneur de l'année dans la LNH.

MacLean a aidé les Sénateurs à se forger un dossier de 25-17-6 en saison régulière, malgré l'absence de plusieurs joueurs blessés, dont l'attaquant Jason Spezza et le défenseur Erik Karlsson pendant la majorité de la campagne, et le gardien Craig Anderson pendant une assez longue période.

MacLean, lui, a plutôt donné le crédit au personnel de recrutement des Sénateurs quant au fait d'avoir réussi à gagner malgré les blessures.

«Toute l'organisation a démontré beaucoup de patience et de respect à l'égard de notre personnel de recrutement. Nous n'avons pas tenté d'acquérir quatre vétérans en échange de nos jeunes recrues, a-t-il commenté. C'était probablement la meilleure décision à prendre.»

«Je crois que la qualité de nos jeunes nous a permis de les utiliser et c'est ce qui a fait la différence plus que la manière dont j'ai mené l'équipe.»

Il a aussi joué un rôle de premier plan dans l'élimination du Canadien de Montréal en cinq matchs au premier tour des séries éliminatoires. Les Sénateurs se sont ensuite inclinés devant les Penguins de Pittsburgh en demi-finale d'association.

«Cet honneur me prouve que j'avais raison lorsque je me disais que je pouvais faire ça. Je peux être entraîneur dans cette ligue, a dit MacLean en conférence téléphonique. Maintenant, je suis effrayé à mort parce que je dois le faire à nouveau.»

Joel Quenneville, des Blackhawks de Chicago, et Bruce Boudreau, des Ducks d'Anaheim, étaient aussi en lice pour l'obtention de ce trophée.

Jonathan Toews, des Blackhawks, a quant à lui obtenu le trophée Frank-Selke attribué au meilleur attaquant défensif de la ligue.

Toews a terminé deuxième dans la LNH au chapitre des mises en jeu avec un taux d'efficacité de 59,9 pour cent, et fini troisième pour le différentiel. Le joueur de centre de 25 ans a tout juste devancé l'attaquant des Bruins de Boston Patrice Bergeron au scrutin. L'autre finaliste était Pavel Datsyuk, des Red Wings de Detroit.

Toews remporte le Selke pour la première fois, lui qui était finaliste pour la deuxième fois.

L'attaquant du Lightning de Tampa Bay Martin St-Louis a décroché le trophée Lady-Byng, remis au joueur le plus gentilhomme, pour la troisième fois en quatre ans.

Ray Shero, des Penguins, a quant à lui été proclamé directeur général de l'année. Marc Bergevin, du Canadien de Montréal, était en lice comme finaliste.

L'attaquant Henrik Zetterberg, des Wings, a obtenu le trophée de la fondation de la LNH pour son travail dans la communauté.

Bergeron a quant à lui mérité le trophée King-Clancy pour ses qualités de leadership et son implication communautaire.

Le gardien Josh Harding du Wild, qui a fait un retour après un diagnostic de sclérose en plaques, a reçu le trophée Bill-Masterton pour sa persévérance.

Le trophée Mark-Messier, qui souligne les qualités de meneur, est allé au capitaine des Sénateurs d'Ottawa, Daniel Alfredsson.

L'habituel gala annuel de la LNH ayant été annulé en raison du lock-out, on a remis quelques trophées individuels lors d'une émission télévisée, vendredi. D'autres honneurs seront décernés samedi, avant le deuxième match de la finale de la Coupe Stanley.