Les gardiens Tomas Vokoun des Penguins et Tuukka Rask des Bruins se trouvent tous les deux en finale d'association pour la première fois de leurs carrières, et celui des deux qui composera le mieux avec la pression va beaucoup aider son club à atteindre la finale de la coupe Stanley.

Vokoun, 36 ans, brille depuis qu'il a ravi le poste de numéro un à Marc-André Fleury au premier tour, montrant depuis une fiche de 6-1, à l'approche du premier match de la finale de l'Est samedi soir, à Pittsburgh.

«Vous essayez de ne rien changer à vos habitudes, même si l'enjeu est plus grand», a résumé le Tchèque.

Vokoun n'avait jamais franchi le premier tour avant de voir les siens écarter les Islanders, il y a trois semaines. Contre Ottawa au deuxième tour, il n'a cédé que 11 fois en cinq matches, incluant des buts sans conséquence quand les Penguins étaient solidement en contrôle, lors des matches quatre et cinq. Voilà qui n'est pas mal pour un joueur acquis pour un choix de septième tour l'été dernier, au cas où Fleury aurait des ennuis.

«Il a été l'un des meilleurs gardiens de la ligue, a dit le D.G. des Penguins, Ray Shero. C'est juste qu'il a joué à Nashville et en Floride, loin des gros marchés.»

Rask, 26 ans, s'est distingué en deuxième ronde après un premier tour plus ordinaire. Réserviste de Tim Thomas quand Boston a tout raflé en 2011, le Finlandais espère jouer un plus grand rôle cette fois-ci.

L'entraîneur des Bruins, Claude Julien, pense que Rask a augmenté son jeu d'un cran au deuxième tour contre les Rangers, après que ceux-ci aient remporté le quatrième match 4-3 en prolongation, dans une rencontre où Boston a mené 2-0 et 3-2. Rask a rebondi dès le match suivant, repoussant 28 rondelles sur 29 pour aider les Bruins à passer au tour suivant.

«Ce quatrième match-là aurait pu nous faire beaucoup plus mal, mais la façon dont Tuukka a réagi dans le match suivant me dit qu'il n'y a pas de doute à avoir sur sa force de caractère», a confié Julien.