Le conseil d'administration de Hockey Canada s'est fortement prononcé en faveur de l'interdiction de la mise en échec au niveau pee-wee, samedi, lors de son assemblée générale annuelle qui se tenait à Charlottetown.

Seul l'Association de hockey de la Saskatchewan a voté contre la motion. La décision survient après que Hockey Alberta et Hockey Nouvelle-Écosse aient récemment banni la mise en échec à ce niveau.

Hockey Québec interdisait déjà cette pratique depuis plusieurs années pour les joueurs qui sont habituellement âgés entre 11 et 12 ans.

Le débat qui faisait rage à savoir à quel âge on devait permettre la mise en échec a soulevé les passions pendant plusieurs années au Canada.

Les recherches ont toutefois démontré qu'il y avait trois fois plus de chances de blessures chez les joueurs de niveau pee-wee qui peuvent mettre leurs adversaires en échec en Alberta, comparativement à ceux du Québec, où la mise en échec est permise à partir du niveau bantam seulement.

Le vice-président du développement hockey à Hockey Canada, Paul Carson, a indiqué que la sécurité des joueurs était un argument de taille dans la décision du conseil d'administration.

Il a affirmé que les réactions des membres du conseil étaient mitigées, mais que la plupart d'entre eux croyaient qu'il s'agissait de la bonne décision.

« Même si quelques-uns étaient réticents, ils ont compris que la sécurité et le développement des habiletés des joueurs devaient être pris en compte », a déclaré Carson, samedi.

Kelly McClintock, le directeur général de l'Association de Hockey de la Saskatchewan, maintient que la mise en échec est une habileté qui doit être enseignée aux enfants dès l'âge de huit ou neuf ans.

« Nos membres ont toujours étaient fortement en faveur de la mise en échec chez les jeunes, a-t-il dit. Ç'a toujours été une question épineuse chez nous. »