Paul MacLean a du mal à nommer certains joueurs du Canadien, mais en revanche, il connaît très bien la fiche de Peter Budaj en saison régulière.

«8-1-1», a répondu l'entraîneur des Sénateurs ce matin, quand on lui a demandé de commenter sur l'arrivée de Budaj devant le filet montréalais, ce soir au Centre Bell, en vue du cinquième match de cette série qui est menée 3-1 par les Sénateurs.

De toute évidence, Paul MacLean connaît très bien le gardien réserviste du Canadien, qu'il respecte au plus haut point. «Il est très bon», a-t-il tenu à dire au terme de l'entraînement de ses joueurs.

Craig Anderson connaît lui aussi Budaj, avec qui il a brièvement partagé le filet chez l'Avalanche du Colorado, de 2009 à 2011.

«Un gars qui travaille fort, a résumé le gardien des Sénateurs. Peter donne toujours à son équipe une chance de gagner. C'est tout ce qu'on peut exiger d'un gardien. J'ai travaillé avec Pierre Groulx (l'entraîneur des gardiens du Canadien) quand j'étais avec les Panthers de la Floride, et je sais que ses gars sont toujours prêts, alors je sais que Budaj va être prêt ce soir.»

Les membres des Sénateurs ne s'attendent pas à une petite soirée facile ce soir contre le Canadien, même si la formation montréalaise va devoir se débrouiller sans quelques joueurs d'importance lors de ce match qui pourrait bien être le dernier de la saison pour les Montréalais.

«Ils avaient des absents aussi lors du deuxième match, et ils ont très bien joué», a tenu à rappeler le capitaine Daniel Alfredsson.

Ajoutons que les Sénateurs sont encore bien heureux de camper le rôle de négligés, surtout après la plus récente déclaration du défenseur P.K. Subban, qui a clairement fait savoir que c'est le Canadien qui possède la meilleure équipe.

Ce qui ne semble pas déranger l'adversaire.

«Il a raison, a répondu Paul MacLean ce matin au Centre Bell. Ce sont eux qui forment l'équipe de deuxième place. Nous, nous ne sommes que l'équipe de septième place...»

Même si son club est en plein contrôle de cette série, même si le Canadien a déjà un genou au tapis, l'entraîneur des Sénateurs refuse de croire que c'est dans le sac pour lui et sa bande.

«On peut bien dire ce qu'on veut, nous avons gagné trois matchs jusqu'ici, a conclu MacLean. Personne ne va nous remettre de prix pour avoir réussi à gagner trois matchs. Il faut en gagner quatre.»