Les Sénateurs procéderont à des changements en vue du troisième match, et tout indique que Guillaume Latendresse est l'un de ceux qui en feront les frais.

Qu'est-ce que Paul MacLean aimerait voir de plus chez l'ancien du Canadien?

«Son niveau de compétition et sa robustesse», nous a-t-il répondu sans pour autant confirmer quelque décision que ce soit.

S'il pense comme ses joueurs, MacLean doit trouver que les Sénateurs ont eu du mal à soutenir le niveau d'intensité affiché par le Canadien dans le deuxième match.

«Il y a des moments dans le deuxième match où nous n'avons pas égalé leur niveau d'émotion et ils en ont profité, a d'ailleurs reconnu Chris Neil. Nous voulons être ceux qui dictent le degré de robustesse, ce que nous n'avons pas suffisamment fait dans le deuxième match.

«Le dernier changement va nous aider dans les confrontations. Il y a des joueurs de l'autre côté contre lesquels nous devons jouer physique. Il faudra finir nos mises en échec contre des gars comme Brendan Gallagher et Brian Gionta s'il joue.»

Le défenseur franco-ontarien André Benoit, inséré dans l'alignement à la place d'Eric Gryba lors du deuxième match, sera lui aussi rayé de la formation. Aucune confirmation de l'arrière qui prendra sa place, mais on présumer qu'il s'agira de Patrick Wiercioch.

Quant à l'attaquant Cory Conacher - cette recrue obtenue du Lightning de Tampa Bay en retour du gardien Ben Bishop à la date-limite des transactions - il effectuera un retour dans la formation après avoir sauté son tour dans le deuxième match.

MacLean a utilisé les mêmes termes qu'à l'égard de Latendresse pour décrire ce qu'il voulait voir du petit Conacher.

Un meilleur avantage numérique

Outre une intensité accrue, les Sénateurs savent qu'ils devront ouvrir la machine en avantage numérique. Non seulement ont-ils été blanchis en six occasions lors des deux premiers matchs, mais ils n'ont marqué que quatre buts en 56 supériorités numériques lors des 14 derniers matchs de la saison régulière.

«Nous savons comment jouer sur l'avantage numérique, nous avons les atouts nécessaires, mais nous devons éviter de précipiter nos gestes et nos décisions, a indiqué le défenseur Erik Karlsson. Pour connaître du succès sur l'attaque à cinq, il faut se fier à nos instincts alors qu'on pense un peu trop en ce moment.»

À noter que l'entraînement matinal des Sénateurs s'est déroulé sans Daniel Alfredsson, Milan Michalek et Colin Greening. Les trois joueurs seront toutefois en unifor