Les Bulldogs de Hamilton, déjà l'une des plus jeunes formations de la Ligue américaine, se sont rajeunis davantage, dimanche, en ajoutant officiellement le Suédois Sebastian Collberg à leur formation.

Le choix de deuxième tour du Canadien en 2012 a signé un contrat d'essai professionnel qui lui permettra de disputer les quatre dernières rencontres des Bulldogs. On ignore pour l'instant s'il sera en uniforme dimanche soir alors que les Bulldogs recevront la visite des Barons d'Oklahoma City.

Collberg était retenu à Montréal au cours des derniers jours afin d'être traité, selon ce qu'on entend, pour une commotion cérébrale. Le DG Marc Bergevin n'a pas voulu discuter de l'état de santé de l'ailier de 19 ans lorsqu'on s'est entretenu avec lui en fin de semaine, mais il disait avoir bon espoir de voir Collberg s'aligner avec les Bulldogs. C'est maintenant confirmé.

Collberg se joint sur le tard à un petit contingent de joueurs d'âge junior qui se sont greffés récemment aux Bulldogs, parmi lesquels Brady Vail, Charles Hudon et Olivier Archambault.

Le contrat de Nygren devra attendre

On espérait à Hamilton la venue d'un autre espoir suédois, le défenseur Magnus Nygren, mais il ne sera pas en mesure de rejoindre les Bulldogs à temps. Une question d'assurances a semble-t-il compliqué le processus.

Le Tricolore a par ailleurs soumis à Nygren une offre de contrat en vue de la saison prochaine. Or, il y a du sable dans l'engrenage.

Nygren, qui a été nommé au mois de mars le meilleur défenseur dans la Ligue d'élite de Suède, est encore sous contrat avec la formation de Farjestads en vue de la saison 2013-14. Or, une nouvelle entente de transfert entre la LNH et l'Elitserien doit absolument être signée pour que Nygren puisse faire le saut en Amérique du Nord. Si les deux circuits ne s'entendent pas à temps, les Suédois pourraient simplement accepter de reconduire pour un an l'entente de transfert qui était en vigueur cette saison. Ils veulent surtout éviter qu'un joueur autonome de l'Elitserien sans que la ligue n'ait de compensation.

«J'ai bon espoir qu'une entente survienne, et ce n'est qu'après cela qu'on déterminera s'il est mieux de passer une autre saison en Suède ou si l'on veut l'amener à Hamilton», nous a expliqué Marc Bergevin.

Kristo doit s'adapter rapidement

Danny Kristo, lui, a déjà un contrat en poche. À 22 ans, on serait en droit de s'attendre à ce que l'ancien de l'Université North Dakota s'impose rapidement dans la Ligue américaine. Or, Kristo doit s'ajuster à un paquet de choses, entre autres la fréquence des matchs. En l'espace de deux semaines, il a déjà goûté à deux séquences de trois matchs en trois jours.

«J'avais l'habitude de jouer deux matchs le week-end avant d'avoir cinq jours de repos, a-t-il rappelé. Ce rythme plus soutenu est l'un des aspects les plus intéressants du hockey professionnel et c'est l'une des raisons pour lesquelles je voulais y goûter le plus tôt possible.»

«Je veux surtout m'ajuster au rythme de jeu et apprendre le système de jeu. Plus je vais pratiquer, plus je vais prendre de l'expérience. C'est à moi de garder les oreilles ouvertes et d'être un bon élève sur la glace.»

Grâce à son coup de patin, Kristo se sent à sa place chez les pros. «Il s'agit juste de relaxer quelque peu et d'exécuter les jeux que je suis capable de faire», dit-il.

«Il n'est pas là pour se mouiller les pieds, mais pour évaluer le niveau de jeu auquel il est confronté à ce stade-ci de sa carrière et de s'y ajuster le plus vite possible», explique l'entraîneur-chef Sylvain Lefebvre.

«Plus il pourra le faire rapidement, plus il sera prêt la saison prochaine. Car il doit pouvoir savoir dès maintenant ce qu'il aura à améliorer durant l'été afin d'être préparé l'automne prochain.»